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En Alberta, le confinement a permis de sauver plus d'animaux sauvages que l'an dernier

Un oiseau est maintenu pendant qu'un médicament lui est injecté avec une seringue.

L'hôpital vétérinaire du centre de réhabilitation de la faune a un laboratoire d'analyse qui permet de diagnostiquer certaines maladies, ce qui permet de soigner rapidement les animaux sauvages malades.

Photo : Radio-Canada / Nassima Way

Le nombre d’animaux sauvages soignés au centre de réhabilitation de la faune Alberta Institute for Wildlife Conservation a augmenté de 26 %, pour atteindre 1870, comparativement à 1481 pour la même période en 2019.

La majorité des patients sont des oiseaux, car l’Alberta est l’une des haltes pour les oiseaux migrateurs, mais il y a aussi eu des mammifères, notamment des rats musqués ou de jeunes originaux.

Une femme blonde devant des enclos pour animaux.

Hollie Lillie est la directrice générale de l'Alberta Institute For Wildlife Conversation depuis six ans.

Photo : Radio-Canada / Nassima Way

Selon Holly Lillie, la directrice générale de ce centre, situé à 40 minutes de Calgary, le confinement est la principale raison de l'augmentation du nombre d'animaux sauvages secourus dans la région. Les gens sont restés chez eux. Donc, ils explorent leurs environs et trouvent des animaux blessés qu’ils n’auraient pas trouvés avant.

Des urgences pour animaux sauvages

Loin de la ville, au milieu des champs et des fermes, les six employés et la vétérinaire soignent quotidiennement les animaux qui leur sont amenés.

L’ensemble des soins et des opérations chirurgicales ont lieu au centre, car il y a un hôpital vétérinaire qui dispose d’une salle d'opération, d'une salle de radiologie, d'un laboratoire et de salles d'examen. Son fonctionnement correspond d'ailleurs presque à celui d'une salle d'urgence d'hôpital.

La vétérinaire, Jessica Khodadad, soigne des blessures provoquées en majorité par l’être humain, comme en cas d'accident de voiture, ou son environnement, comme après qu'un oiseau a heurté une fenêtre de maison.

Une vétérinaire analyse la radio d'un oiseau sur un écran.

Jessica Khodadad est l'une des vétérinaires qui collaborent à un projet du centre national de la faune (National Wildlife Centre) qui vise à créer des hôpitaux dans chaque centre de réhabilitation de la faune du Canada.

Photo : Radio-Canada / Nassima Way

Le matin, je prends soin des patients qui viennent d’arriver, je fais des radios pour diagnostiquer leurs blessures comme des fractures. Les opérations ont aussi lieu le matin, car le patient doit être à jeun. L’après-midi, je fais surtout le suivi avec les autres patients.

Certains animaux n’ont pas de blessures, mais souffrent de maladies souvent provoquées par la consommation de charogne contaminée par des balles de plomb.

L'importance des bénévoles

La charge de travail étant donc très importante, les bénévoles sont un atout nécessaire au bon déroulement des soins. Des 140 bénévoles, plusieurs s’occupent de nourrir les animaux ou de nettoyer leurs cages.

Parmi ces bénévoles il y a Vicki Hewitt, une photographe animalière qui a voulu en savoir plus sur ses sujets. Depuis trois ans, elle aide les animaux sauvages à retourner dans la nature et elle dit que c’est ce qui lui procure le plus de joie.

Une femme aux cheveux courts devant un enclos.

Vicki Hewitt fait partie du collectif international d'artistes RAW. Originaire d'Australie, elle vit à Calgary depuis 12 ans.

Photo : Radio-Canada / Nassima Way

J’essaie de ne pas m’attacher aux animaux, car c’est important de comprendre qu’ils sont sauvages et que le plus important est qu’ils retournent dans leur environnement.

En plus des bénévoles, le centre fonctionne grâce à des subventions publiques et à la générosité du public. En effet, nourrir et prendre soin de chaque animal coûte entre 100 $ et 1000 $, selon la durée de son séjour.

La directrice générale dit d’ailleurs que le plus grand défi reste le financement, surtout que l’hôpital a besoin d’une nouvelle machine de radiologie, qui coûte 30 000 $.

Un oiseau sur une table de radiologie.

Le centre de réhabilitation de la faune Alberta Institute for wildlife conservation soigne souvent des oiseaux qui souffrent de fractures ou de commotions cérébrales.

Photo : Radio-Canada / Nassima Way

Étant une organisation à but non lucratif, nous faisons nos propres campagnes de financement afin de collecter des dons ou d’obtenir des subventions.

Elle ajoute que toutes les informations pour soutenir le centre se trouvent sur le site Internet du centre de réhabilitation de la faune (Nouvelle fenêtre).

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