Une hausse de 14 % des signalements à la DPJ en Mauricie et au Centre-du-Québec
Les signalements ont cependant été moins nombreux pendant les mois de confinement.

Le Directeur de la protection de la jeunesse (DPJ) de la Mauricie et du Centre-du-Québec a enregistré une hausse de signalement en 2019-2020.
Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le rapport annuel 2019-2020 des Directeurs de la protection de la jeunesse (DPJ) pour la Mauricie et le Centre-du-Québec fait état d’une hausse de 14,4 % des signalements par rapport à l’année précédente.
Des 9174 signalements enregistrés dans les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, plus du tiers (39,2 %) ont été retenus pour faire l’objet d’une évaluation par le DPJ.
Cette proportion des signalements retenus en 2019-2020 est plus importante (+6,7 %) que l’année d’avant.
La négligence, l’abus physique et les mauvais traitements psychologiques figurent parmi les problématiques les plus présentes chez les cas retenus.
Les signalements ont cependant été moins nombreux en avril 2020, une période qui correspond aux premières semaines du confinement en raison de la pandémie. De 2399 en avril 2019, les signalements sont passés à 1968 en 2020.
C’est suivi d’une hausse pour les mois d’été alors que les enfants ont recommencé à fréquenter les garderies et les camps de jour.
Le Directeur de la protection de la jeunesse du CIUSSS MCQ assure que des leçons ont été apprises de la première vague et que des outils et des services ont été mis en place au sein des organismes communautaires, du réseau scolaire et de la police pour venir en aide aux enfants qui en ont besoin, même en cas de confinement. Robert Levasseur ajoute que le bien-être des enfants est l’affaire de tous et que parfois, les familles ont plus besoin de services que d’un signalement.