Des restaurateurs de Saguenay misent sur le bonheur de leurs employés

Les propriétaires du Bistro Café Summum et du restaurant Maria Maria veulent miser autant sur la santé physique que sur la santé psychologique des employés.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon-Lalancette
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les propriétaires des Bistro Café Summum et de la buvette mexicaine Maria Maria de Saguenay misent sur le bonheur de leurs employés, particulièrement en cette période trouble. Les restaurateurs offrent désormais 12 séances chez le psychologue à leur personnel.
Cette aide psychologique s'ajoute aux conditions de travail hors de l'ordinaire qui sont déjà en place pour les employés non-syndiqués des trois restaurants de Saguenay.
Le pourboire est partagé entre tout le personnel. Les employés qui étudient dans un domaine connexe à la restauration reçoivent une aide financière. Ils ont aussi accès à des consultations médicales gratuites dans une clinique privée, ainsi que des soins chiropratiques et kinésiologiques.
« On tient à ce que la santé mentale soit mise au même plan que la santé physique. On est plus conscient que jamais de la nécessité d'avoir un équilibre dans toutes les sphères de notre vie. »
Cette initiative de l'employeur est applaudie par le personnel.
Ce sont des services qui ne sont pas faciles à s'offrir personnellement, donc c'est vraiment un beau plus
, explique la gérante Karine Leblanc.
Le sous-chef Simon Tremblay est heureux de voir que ses patrons se préoccupent de son bien-être. On vit beaucoup de périodes de stress. Je travaille sur les heures de dîner. On sert plus de 100 clients en une heure donc ça arrive souvent qu'à la fin de notre journée on est un peu stressé et anxieux
, explique-t-il.
C'est bien connu, des employés heureux sont plus productifs et s'absentent moins du travail. En misant sur l'épanouissement du personnel, la direction espère aussi conserver sa main-d'oeuvre dans un marché devenu très compétitif
« Avec ce qu'on vit présentement, on réalise qu'on veut être heureux dans ce qu'on fait. »
L'entreprise ne voit pas l'aide psychologique offerte comme un coût additionnel, mais bien comme un investissement, surtout en temps de pandémie.
Des gens qui sont heureux, ça se ressent. Ça se ressent dans le service bien évidemment. Ça se ressent avec l'équipe de travail aussi. Donc c'est une ambiance de plaisir, de bien-être, de bonheur, pis c'est ce qu'on tient à garder, encore plus dans le contexte actuel où on sait que c'est compliqué. On le sait que ça bouscule la routine
, conclut MélissaJane Gauthier.