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L'Île-du-Prince-Édouard interdira les saveurs dans les produits de vapotage en 2021

Une femme fume une cigarette électronique.

La Nouvelle-Écosse a été la première province à interdire les saveurs dans les produits de vapotage, en avril 2020.

Photo : getty images/istockphoto / pixinoo

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le 1er mars 2021, l’Île-du-Prince-Édouard deviendra la deuxième province au Canada à interdire les saveurs dans les produits de vapotage.

Le député progressiste-conservateur de Montague-Kilmuir, Corey Deagle, souhaitait cette mesure depuis plus d’un an.

C'est son projet de loi d'initiative parlementaire qui visait à interdire la vente de certains produits du tabac aromatisés.

Je suis heureux, les produits aromatisés destinés au vapotage vont enfin disparaître à l’Île-du-Prince-Édouard, affirme-t-il. C’est la meilleure décision pour tous, notre province, nos jeunes, cela va considérablement nous aider.

La prochaine étape, selon lui, serait la diminution du taux de nicotine dans les produits de vapotage. Une étape que soutient aussi l’Association pulmonaire de l’Île-du-Prince-Édouard.

On veut limiter le taux de nicotine à 20 milligrammes par millilitres, explique Julia Hartley, coordinatrice de l’Association pulmonaire de l’Île-du-Prince-Édouard.

Ce taux est actuellement trois fois supérieur, ce qui crée une trop grande dépendance pour les jeunes, selon cette dernière.

En plus des produits aromatisés, les autorités provinciales avaient déjà relevé l’âge légal pour fumer du tabac et des produits de vapotage de 19 à 21 ans, un cas unique au Canada.

Coup dur chez certains commerçants

Ces nouvelles mesures ne font pas le bonheur de tous.

Stephanie Dooley, gérante du magasin Wild Impulse, estime que cette interdiction poussera les utilisateurs de vapoteuse à retourner vers la cigarette.

Une cigarette écrasée.

Chaque année, il y a plus de 230 000 décès au Canada selon Statistique Canada.

Photo : iStock

De plus, les répercussions de cette décision des autorités sur ces ventes s’annoncent importantes. Les produits aromatisés représentent 90 % de nos ventes, contre 10 % pour la saveur originale, souligne la gérante.

Stéphanie Dooley et les autres commerces ont maintenant six mois pour écouler leur marchandise.

Dès le 1er mars, ces produits auront disparu des étagères.

D’après le reportage de Julien Lecacheur

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