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La Grèce dément amorcer un dialogue avec la Turquie, tel qu'annoncé par l'OTAN

Un navire est escorté par plusieurs bateaux militaires.

Le navire sismique turc Oruç Reis escorté par des bateaux de la marine turque.

Photo : via reuters / TURKISH DEFENCE MINISTRY

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le gouvernement grec a démenti jeudi avoir entamé des discussions avec la Turquie sur une désescalade en Méditerranée orientale. Pourtant, à peine trois heures auparavant, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, avait annoncé que les deux membres de l’OTAN avaient accepté d’entamer un dialogue au siège de l’Alliance, à Bruxelles.

Les informations qui ont été révélées sur des discussions techniques présumées à l'OTAN ne correspondent pas à la réalité, a affirmé le ministère des Affaires étrangères grec dans un communiqué.

Le tweet du secrétaire général de l'OTAN indiquait que la Grèce et la Turquie ont convenu d'entamer des pourparlers techniques à l'OTAN, avec l'objectif de prévenir tout nouvel incident en Méditerranée orientale, où se trouve, depuis le 10 août, un bateau sismique turc accompagné de navires de guerre.

Un différend quant à la recherche d'hydrocarbures en Méditerranée orientale oppose ces deux pays membres de l'OTAN. Les bâtiments turcs se trouvent plus précisément au large de l'île grecque de Kastellorizo, à 2 km des côtes de la Turquie.

Le ministère grec des Affaires étrangères a précisé dans son communiqué que la désescalade n'aura lieu qu'avec le retrait immédiat de tous les navires turcs du plateau continental grec.

Erdogan remercie Merkel

De son côté, le président turc Recep Tayyip Erdogan s’est entretenu jeudi avec la chancelière allemande Angela Merkel pour la remercier de ses efforts de médiation.

Au cours de cet entretien, M. Erdogan a indiqué que la Turquie refusait le soutien de pays tiers à la position égoïste de la Grèce.

À la fin d'août, les tensions sont montées d'un cran entre la Turquie et la Grèce, qui ont effectué des manœuvres militaires rivales, la première avec les États-Unis puis la Russie, la seconde avec la France, Chypre et l'Italie.

La France a par ailleurs envoyé deux avions Rafale à Chypre en soutien à la Grèce.

Avec les informations de Agence France-Presse, et TRT

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