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Kevin Vickers veut attirer 10 000 nouveaux arrivants par an au Nouveau-Brunswick

Quelle serait la proportion d’immigrants francophones?

Kevin Vickers répond à une question des médias. Il est à l'extérieur sous un sapin et près d'un cours d'eau.

Kevin Vickers, chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, le 29 août 2020, à Miramichi.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le Parti libéral du Nouveau-Brunswick veut que la population de la province augmente plus rapidement.

Les libéraux, dirigés par Kevin Vickers, ambitionnent de hausser la population du Nouveau-Brunswick de 100 000 personnes d’ici 2030, en accueillant 10 000 nouveaux arrivants par année.

Le bilinguisme est un atout pour y parvenir, selon le chef libéral Kevin Vickers, mais il ne s’est pas avancé sur la proportion d’immigrants francophones qui feraient partie de ces 10 000 nouveaux arrivants potentiels.

Le seuil d’immigration permis par le gouvernement fédéral est de 7500 immigrants par an au Nouveau-Brunswick. Pour réaliser sa promesse, un éventuel gouvernement libéral devra convaincre Ottawa de revoir ce nombre à la hausse.

La clé, c'est d'avoir un premier ministre qui va travailler en collaboration et aura une voix forte à Ottawa. Toutes les provinces au Canada sont dans une telle situation. Partout au Canada, on a besoin de faire croître la population. Alors c'est une compétition. Nous avons vraiment besoin d'un premier ministre qui travaillera avec Ottawa au lieu de se disputer avec Ottawa, a déclaré Kevin Vickers samedi matin à Miramichi, la circonscription où il est candidat.

Blaine Higgs veut aussi 10 000 nouveaux arrivants par année

Lors de son discours sur l'état de la province en janvier dernier, le premier ministre Blaine Higgs avait déclaré qu'il ferait pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il augmente à au moins 10 000 par année le nombre d'immigrants que le Nouveau-Brunswick peut accueillir.

Le chef du Parti progressiste-conservateur mentionnait alors que l'objectif de son gouvernement était d'attirer 7500 nouveaux arrivants chaque année au Nouveau-Brunswick - le maximum permis par le fédéral - jusqu'en 2024, mais qu’il souhaitait travailler avec Ottawa pour faire passer ce nombre à 10 000 nouvelles personnes par an d’ici 2027.

Cela était essentiel pour répondre à la pénurie de main-d'oeuvre et contrer les effets du vieillissement de la population sur l'économie, jugeait Blaine Higgs.

Combien d’immigrants francophones?

Le Nouveau-Brunswick visait une proportion d’immigrants francophones de 33 % en 2020, selon l’objectif qui avait été fixé en 2014 par l’ancien gouvernement progressiste-conservateur de David Alward.

Cette cible, qui aurait reflété la proportion de francophones au sein de la population néo-brunswickoise, n’a pas été atteinte. L’an dernier, le gouvernement Higgs l’a repoussée à 2024.

Le chef libéral Kevin Vickers affirme que le bilinguisme est un attrait à promouvoir et que les quelque 250 millions de francophones dans le monde constituent un vaste bassin de candidats potentiels pour les entreprises du Nouveau-Brunswick. Selon moi, c'est une force pour nous, a-t-il mentionné samedi à Miramichi.

Le coût de la vie est tellement bas par rapport à d'autres provinces. Je pense que c'est une situation idéale pour les gens du Maroc, de France, a poursuivi le chef libéral.

Cependant, Kevin Vickers n’a pas mentionné de cible précise sur la proportion d’immigrants francophones que son parti comptait attirer s’il était porté au pouvoir.

Kevin Vickers de profil. Il écoute une question des médias. Il est à l'extérieur sous un sapin et près d'un cours d'eau.

Kevin Vickers, chef du Parti libéral du Nouveau-Brunswick, le 29 août 2020 à Miramichi.

Photo : Radio-Canada

Les libéraux sont en faveur du maintien du Programme pilote d'immigration au Canada Atlantique. Cette initiative fédérale a été bien accueillie par les gouvernements provinciaux de l’est du pays depuis sa création, et rien n’indique qu’on soit prêt à l’abandonner.

Le programme visant à attirer des immigrants qualifiés et des diplômés dans les provinces atlantiques a d’ailleurs été prolongé jusqu’en décembre 2021.

Bienvenue à la maison

Pour ces 100 000 emplois à combler d’ici 2030, Kevin Vickers veut aussi inciter les Néo-Brunswickois qui ont quitté la province à revenir au bercail.

Nous pouvons mettre sur pied un programme, peut être qui s’appelle Bienvenue à la maison [...] Les aider à revenir ici, au Nouveau-Brunswick, a dit Kevin Vickers samedi.

Avec le confinement, plusieurs individus effectuent du télétravail de la maison. L’idée de faire ce télétravail dans la province du Nouveau-Brunswick pourrait être explorée avec ce programme provincial.

Nous avons une belle province. Le coût de vie est tellement bas par rapport à d’autres provinces, a conclut le chef du Parti rouge.

Quelle est la population du Nouveau-Brunswick?

En 2020, la population du Nouveau-Brunswick se chiffre à 780 890 personnes, selon les plus récentes données de Statistique Canada (Nouvelle fenêtre). C'est environ 7000 habitants de plus qu'un an plus tôt, et une croissance démographique d'un peu moins de 1 %. Dans les Maritimes, la population a augmenté plus rapidement à l'Île-du-Prince-Édouard (1,9 %) et en Nouvelle-Écosse (1,2 %) pendant la même période.

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