La COVID-19 oblige les universités de Sherbrooke et Bishop's à réaménager leurs résidences
Les résidences de l’Université de Sherbrooke ont été réaménagées pour le contexte de la COVID-19 (Archives).
Photo : Radio-Canada
Les résidences étudiantes de l'Université de Sherbrooke et de l'Université Bishop's ont été réaménagées en raison de la pandémie afin de permettre aux étudiants en isolement ou positifs à la COVID-19 de pouvoir poursuivre leurs études.
La rentrée a été complètement différente, dit Céline Élément, directrice de l'hébergement de l’Université de Sherbrooke. Mettre en place les mesures demandées par les autorités sanitaires a transformé les espaces physiques des résidents, ajoute-t-elle.
Le nombre de chambres offertes dans les résidences a été diminué en raison de la pandémie. Seulement 67 % des 586 lits sur les 700 disponibles normalement sont loués actuellement. Habituellement, les chambres sont occupées à presque capacité.
Les aires de circulation, porter le couvre-visage, avoir les stations de désinfection pour les mains, et des affiches qui clarifient tous ces éléments-là pour les étudiants, c'est beaucoup d'éléments à retenir pour eux. Normalement, on a une aire de circulation beaucoup plus accessible.
Les résidences de l’Université de Sherbrooke ont été réaménagées pour permettre une cohabitation sécuritaire des résidents.
Photo : Radio-Canada
Elle précise que c'est l'université qui a demandé aux responsables de l'hébergement de réduire le nombre de places disponibles afin d'avoir de l'espace pour pouvoir agir en cas d'étudiants qui seraient déclarés positif.
« On reçoit aussi quelques étudiants hors du Canada. Ils doivent avoir une période d'isolement. [Il faut] qu'on puisse leur octroyer des endroits pour être en isolement. »
L'Université Bishop's en attente
À la veille de la rentrée, l'Université Bishop's est toujours dans l'incertitude.
Olivier Bouffard, le directeur des communications, explique qu'une bonne partie des étudiants de l'Université proviennent de l'extérieur de la province. L'établissement attend donc avec fébrilité les jours suivants la rentrée.
« Le test, ça va être de voir le mercredi de la rentrée suivant la Fête du Travail, qui va être présents à ses cours, qui va avoir décidé de se présenter. »
L'université s'attend néanmoins à une réduction certaine
de la population étudiante. Comment ça va se concrétiser, c'est ce qu'on attend de voir. Et on essaye surtout de s'y préparer.
Olivier Bouffard, directeur des communications à l'Université Bishop's, explique que la rentrée aura un accent différent cette année puisque la venue de nombreux étudiants étrangers est incertaine.
Photo : Radio-Canada
L'Université Bishop's a d'ailleurs dû revoir son offre de service pour l'hébergement étudiant, puisque certaines résidences offraient des salles de bain partagées.
En consultation avec la Direction de la santé publique de l'Estrie, on a choisi de limiter les résidences à deux personnes par salle de bain. Ça veut dire qu'on a éliminé plusieurs pans de notre offre de résidence sur le campus.
Conséquence : sur les 692 places offertes dans les résidences, on pourra y accueillir seulement 465 étudiants cette année.
Malgré le contexte unique, il indique que l'Université Bishop's est prête à faire face à toutes éventualités.
C'est tout plein de [variables] inconnues et d'hypothèses auxquelles on n'avait jamais fait face auparavant. [...] En ce moment, on a nos étudiants étrangers qui doivent s'isoler. On essaye d'être prêt à faire face à tous les scénarios.
Avec les informations de Jean Arel
