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Les mini-maisons encore plus populaires en Alberta depuis le début de la pandémie

La mini-maison de Kenton Zerbin, équipée de panneaux solaires.

Depuis le début de la pandémie de COVID-19, de plus en plus d'Albertains s'intéressent aux mini-maisons, comme celle de Kenton Zerbin.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

L’incertitude économique engendrée par la pandémie de COVID-19 pousse de nombreux Albertains à réévaluer leur mode de vie. C’est ce que constatent des constructeurs de mini-maisons de la province, qui affirment que l’intérêt pour leurs maisonnettes a augmenté dans les derniers mois.

D’ici un mois, Marsha Shack pourra enfin réaliser son rêve. Lorsque sa mini-maison sera prête, elle ira vivre de manière complètement autonome, à la campagne.

J’ai tellement hâte de m'asseoir sur mon porche avec mon café, de regarder le champ et le lever du soleil. Je vais pouvoir vivre proche de la nature, ce qui est vraiment important, dit-elle.

Lornel Mitchel et Marsha Shack posent devant la mini maison de Marsha Shack.

Lornel Mitchell (gauche) et sa cliente Marsha Shack (droite) ont conçu ensemble la mini-maison de Marsha.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

L’Albertaine de 36 ans rêvait depuis longtemps de changer de mode de vie. C’est cependant la pandémie de COVID-19 qui l’a poussée à faire le grand saut.

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

La pandémie m'a permis de prendre une pause et de penser à la manière dont je voulais vivre. C'est là que j'ai commencé à faire des recherches et à dessiner les plans de ma maison, raconte-t-elle.

Lorsqu’elle sera terminée, sa mini-maison, d'une valeur d'environ 150 000 $ et conçue sur mesure, sera entre autres équipée de deux réservoirs d’eau et d'un système de panneaux solaires photovoltaïques.

Marsha Shack dans sa mini-maison en construction, accompagné de Lornel Mitchell de FRC Tiny Homes.

Marsha Shack (droite) visite sa mini-maison en construction.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

Malgré une superficie de seulement 33 mètres carrés, elle inclura une mezzanine pouvant accueillir un lit très grand format, un petit salon, une cuisine et une table à dîner, sans compter une salle de bain comprenant une machine à laver et une baignoire.

De bonnes affaires grâce à la pandémie

Selon Lornel Mitchell, directrice associée pour FRC Tiny Homes, l’entreprise chargée de la construction de la maison de Marsha Shack, l’intérêt pour les mini-maisons ne cesse de croître.

Même si les ventes de l’entreprise n’ont pas encore augmenté, elle affirme que les appels d’Albertains souhaitant avoir plus d'informations sur les mini-maisons sont plus nombreux depuis le début de la pandémie.

Deux mini-maisons en construction.

L'entreprise FRC Tiny Homes, près d'Edmonton, construit des mini-maisons sur mesure.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

Les gens veulent maintenant pouvoir travailler de la maison et passer plus de temps avec leur famille. Avoir une grande maison de 370 mètres carrés n’est plus une priorité, dit-elle.

L’entreprise ZeroSquared, basée à Calgary, affirme quant à elle avoir doublé ses ventes au Canada et aux États-Unis depuis le début de la pandémie.

Tout d’un coup, les gens se sont mis à réévaluer leurs priorités.

Une citation de Scott Wilson, directeur associé chez ZeroSquared

Le télétravail, qui permet aux gens de travailler de là où ils veulent et d’avoir le style de vie qu’ils veulent, y est sûrement pour beaucoup aussi, ajoute-t-il.

La propriétaire de l’entreprise Teacup Tiny Homes, Jennifer McCarthy, observe également le phénomène.

Dans le mois qui a suivi le début du confinement, l’entreprise a vendu quatre mini-maisons.

Plus de gens envisagent maintenant de vivre avec moins. [...] En étant confinés, ils se sont rendu compte qu’ils n’avaient pas besoin d’autant de choses, explique-t-elle.

Une alternative abordable

Selon Kenton Zerbin, un consultant en techniques de subsistance durable et spécialiste des mini-maisons de la région d'Edmonton, de plus en plus de Canadiens veulent adopter un mode de vie plus durable et se libérer de leurs responsabilités financières.

Kenton Zerbin dans sa mini-maison.

Kenton Zerbin vit dans une mini-maison près d'Edmonton.

Photo : Radio-Canada / Andréane Williams

Les mini-maisons, qui coûtent généralement entre 40 000 et 150 000 $, représentent une option abordable.

Avec la pandémie, beaucoup de gens se sont rendu compte de la fragilité de leur situation économique, soutient-il.

Pour faire face à la demande malgré la pandémie, le consultant, qui parcourt le Canada pour donner des ateliers sur l’acquisition et la construction de mini-maisons, a récemment lancé une formation en ligne.

C’est une option abordable qui permet aux gens d’avoir le style de vie qu’ils veulent, tout en étant propriétaires et en évitant de trop s’endetter.

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