Les terrasses temporaires devraient exister toute l'année, clament des restaurateurs
Les permis expirent le 31 octobre.

Le restaurant Flying Pig, dans Yaletown, à Vancouver, est l'un des 361 établissements à avoir reçu un permis de terrasse temporaire.
Photo : Tanya Fletcher/CBC
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Des restaurateurs vancouvérois souhaitent que les permis de terrasses temporaires mis en oeuvre durant la pandémie de la COVID-19 deviennent une réalité permanente.
Depuis le 1er juin, Vancouver a accordé plus de 360 permis de terrasses temporaires, permettant aux bars et restaurants d’assurer une meilleure distanciation physique à l'intérieur et à l'extérieur de leur établissement.
Cette mesure a changé le visage de Vancouver pour le mieux, selon le propriétaire du restaurant Como Taperia, Shaun Layton.
C'est vraiment cool de voir des gens manger et boire sur des trottoirs, qui étaient normalement vides et ennuyeux
, dit Shaun Layton.
Selon ce dernier, Vancouver a la réputation d'être ennuyeuse
pour tout ce qui a trait à ce genre d’activités sociales extérieures.

La demande de Shaun Layton a initialement été rejetée, mais la Ville a révisé des règlements restrictifs, ce qui lui a finalement permis d'obtenir un permis de terrasse temporaire.
Photo : Radio-Canada / Jon Hernandez
Une bouée de sauvetage
Le projet pilote de terrasses temporaires a reçu le feu vert de la province en mai, mais il revient aux municipalités d’approuver les demandes et de s’assurer que celles-ci soient conformes aux règlements municipaux.
Les permis des terrasses temporaires arrivent à leur terme le 31 octobre.
Une motion visant à permettre le retour des terrasses temporaires chaque été sera présentée le 15 septembre au conseil municipal de Vancouver.
Il s’agit d’un pas dans la bonne direction, selon le propriétaire de la brasserie Luppolo Brewing, Ryan Parfitt, qui croit toutefois que la mesure devrait s’appliquer tout au long de l’année.
Ce qui va se passer après le 31 octobre est quelque peu inquiétant, affirme Ryan Parfitt. Pendant les mois pluvieux, nous n'allons pas vouloir entasser les gens à l'intérieur.
Si le projet pilote devient permanent, il aimerait équiper son espace extérieur d'un auvent et de lampes chauffantes pour maintenir une distanciation physique sécuritaire pendant les mois d'hiver.
Avec les informations de Jon Hernandez