Un mois de juillet occupé pour les marchés immobiliers de Vancouver et Victoria

Les ventes de propriétés sont en forte hausse à Vancouver et à Victoria en juillet (archives).
Photo : Radio-Canada / Alexandre Lamic
Les marchés immobiliers de Vancouver et de Victoria ont connu une hausse des ventes au mois de juillet après une baisse des transactions au plus fort de la pandémie, au printemps.
Juillet était fabuleux
, s’exclame Colette Gerber, présidente de la Chambre immobilière du Grand Vancouver. En tout, 3128 logements ont été vendus dans la région le mois dernier, comparativement à 2557 en juillet 2019.
Je suis agréablement surprise, les chiffres sont assez hauts
, poursuit Mme Gerber. Mais on s’attendait aussi à ce que ça remonte avec la réouverture de l’économie.
Les ventes ont connu un creux en avril, avec seulement 1109 transactions, alors qu'elles étaient de 1829 en avril 2019.
Cette baisse temporaire aurait créé une demande refoulée, qui expliquerait en partie la hausse actuelle. Même son de cloche du côté de Victoria, où le mois de juillet a été très occupé
.
Toute cette activité printanière mise en pause semble avoir migré vers les mois de juin et juillet
, explique David Langlois, président élu de la Chambre immobilière de Victoria. On voit un volume exceptionnel de ventes, du jamais vu à ce temps-ci de l’année.
Les données sur les ventes en juillet à Vancouver (Nouvelle fenêtre) et à Victoria (Nouvelle fenêtre) ont été publiées récemment par les chambres immobilières des deux villes.
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Des visites ajustées
Les acteurs du milieu évoquent également l’établissement d’une nouvelle norme
à laquelle les clients se sont habitués, dans l’immobilier comme d’autres domaines. Les visites virtuelles se sont multipliées, et des précautions sont prises lorsqu'elles se font en personne.
On a dû mettre en place de nouveaux protocoles pour faire ces visites
, dit Olivier Ouaksel, agent immobilier à Victoria. Il évoque notamment les déclarations à signer attestant l’absence de symptômes avant une visite, le port du couvre-visage et la distanciation physique.
Tout le monde comprend la situation
, affirme-t-il. L’ensemble des acteurs s’ajuste.
Colette Gerber abonde dans le même sens. Quand ces protocoles sont devenus normaux, on a vu la confiance revenir dans le marché
, explique-t-elle. Les besoins en logement ne disparaissent pas simplement parce qu’il y a un virus.