Remontée en flèche du marché immobilier au Nouveau-Brunswick

Le marché immobilier au Nouveau-Brunswick, particulièrement dans la région de Moncton, a repris de la vigueur en juin. Ci-dessus, une maison vendue récemment à Dieppe.
Photo : Autre banques d'images / Guy R. Leblanc
Des agents immobiliers disent que de plus en plus d'acheteurs de l'extérieur s'intéressent au Nouveau-Brunswick.
Après le creux du marché immobilier en avril et en mai, l'intérêt pour le Nouveau-Brunswick est de retour depuis le mois de juin.
De plus en plus d'Ontariens, notamment, cherchent à s'installer dans la province maritime, dans plusieurs cas pour y vivre une retraite paisible. Les propriétés y sont bien plus abordables qu'en Ontario.
À lire aussi :
Des agents immobiliers attribuent aussi ce regain d’intérêt au fait que le coronavirus est presque absent de la province.
C'est peut-être quelque chose que les gens pensaient : "Je vais déménager au Nouveau-Brunswick dans un an, dans deux ans." Mais la COVID a accéléré justement les démarches pour ces gens-là. Ils se sont dit : "À la place d'attendre un an, je vais prendre ma retraite au Nouveau-Brunswick. Les propriétés sont abordables. Je vais avoir une place sur le bord de l'eau et il n’y a pas de COVID." C'est un peu le positif, même le bonus pour le Nouveau-Brunswick
, explique l’agente immobilière Chantal Albert.
La province a connu un mois de juin record pour la vente domiciliaire. Plus de 1200 unités ou propriétés ont changé de mains en juin. C'est une hausse de 25 % par rapport à la même période l'an dernier.
On remarque aussi de plus en plus d'acheteurs de l'étranger. Le regroupement d'agents immobiliers Realtors du Grand Moncton a d'ailleurs sondé ses membres à ce sujet. Beaucoup d'acheteurs asiatiques – des Philippines, de la Corée du Sud et de l’Inde, entre autres – ont fait appel à leurs services.
Dans certains quartiers, certains types de propriétés, on met une nouvelle inscription, puis la journée après, on peut faire face à des offres multiples, jusqu'à cinq ou huit offres. [...] Je crois, une deuxième vague ou pas, que Moncton en général est sur la bonne voie pour continuer à avoir une belle croissance
, affirme l’agent immobilier Phil Albert.
Les intervenants sauront s'il s'agit d'une tendance durable dans quelques jours, lorsque les données de juillet seront publiées.
Avec les renseignements de Jean-Philippe Hughes