Nipissing Ouest : le conseil municipal divisé sur la question du siège vacant

Quatre conseillers veulent tenir une élection partielle tandis que les 4 autres veulent nommer un ex-candidat.
Photo : Radio-Canada / Bienvenu Senga
Le siège vacant du quartier 7 du conseil municipal de Nipissing Ouest doit être rempli avant la fin du mois d’août, mais les conseillers n'arrivent pas à s'entendre sur la manière de le faire.
Le conseil peut soit tenir une élection partielle pour le quartier qui comprend notamment la communauté de Verner, soit nommer quelqu’un à ce poste, indique le directeur municipal de Nipissing Ouest, Jean-Pierre Barbeau.
La Loi sur les municipalités de l’Ontario prévoit 60 jours pour remplir un siège vacant, explique-t-il. Le conseil sera appelé à prendre une décision sur la question lors de la prochaine réunion, le 11 août 2020.
Or, les conseillers semblent déjà divisés sur la question. Lors de la réunion du 21 juillet, une discussion informelle sur le siège vacant s’est soldée par une impasse de 4 voix contre 4 sur l’éventualité d’une élection partielle.
« Je ne pense pas que nous ayons besoin des dépenses d’une autre élection. »
Le conseiller Christopher Fisher croit plutôt que le conseil devrait nommer le deuxième finaliste du quartier 7 lors des dernières élections, Norm Roberge. Celui-ci siège déjà à plusieurs comités municipaux et a précédemment servi comme conseiller.
Selon moi, ça apporterait une certaine stabilité au conseil,
dit le conseiller Dan Roveda.
Le conseiller Yvon Duhaime est plutôt d’avis qu’une élection partielle est de mise étant donné que Norm Roberge a perdu la dernière élection.
Je n’ai rien contre Norm, mais sous la forme d’une élection, les gens ont choisi un autre conseiller et je pense qu’il n’est que justice que nous permettons aux gens d’exprimer leur opinion.
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Même si les conseillers sont divisés également sur la question, Jean-Pierre Barbeau, le directeur de la municipalité, demeure sûr que le conseil municipal arrivera à une décision le 11 août. Il se prépare tout de même à toute éventualité.
« En cas d’impasse, il faudra voir ce qu’on peut faire. Je suis en train d’étudier ça. »
Un coin toss, ça serait décevant comme manière de décider,
lance-t-il à la blague. Je vais devoir aller regarder les précédents.
La démission du conseiller Jeremy Séguin le 18 juillet dernier en raison du climat toxique
a suscité de vives réactions autour de la table du conseil municipal le 21 juillet dernier.
Tous les conseillers ont toutefois exprimé leur regret de voir leur collègue quitter, même si certains avouent avoir souvent été en désaccord avec lui.