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Exploitation sexuelle : un ex-chef de police reçoit une libération conditionnelle totale

Un homme portant lunettes et moustache.

John Collyer en cour à Bridgewater pour le prononcé de sa sentence le 4 mars 2020.

Photo : La Presse canadienne / Andrew Vaughan

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

John Collyer, l’ancien chef de la police municipale de Bridgewater en Nouvelle-Écosse, a reçu une libération conditionnelle totale, quelques mois après avoir été reconnu coupable d’avoir exploité sexuellement une adolescente.

Les faits dont Collyer a été reconnu coupable en octobre 2019 se sont produits en 2015 et 2016, alors qu’il était chef du service policier. La victime, décrite comme la fille d’une amie, était alors âgée de 16 et 17 ans.

En mars dernier, Collyer avait été condamné à 15 mois de prison.

Dans sa décision rendue le 17 juillet, la Commission des libérations conditionnelles du Canada a accordé à Collyer sa libération conditionnelle totale dès le 3 août, la date à laquelle il y devenait éligible.

Des centaines de messages obtenus de l’entreprise Facebook avaient été présentés lors du procès de John Collyer à l’été  2019. Dans son jugement, la juge Mona Lynch avait indiqué que les intentions de Collyer étaient claires lorsqu'il envoyait des messages sexuellement suggestifs à l'adolescente.

Les actions du chef de police permettaient de conclure qu'un homme adulte préparait la jeune fille à avoir des contacts sexuels avec lui, avait statué la magistrate.

Lors de son témoignage lors du procès à l'été 2019, la victime, maintenant adulte, avait notamment relaté que Collyer, qui conduisait le véhicule dans lequel elle était passagère, lui avait demandé si elle s’était déjà procuré un orgasme, avait mis sa main entre ses cuisses, écarté son sous-vêtement et inséré ses doigts dans son vagin.

John Collyer avait aussi été reconnu coupable d’agression sexuelle à l’endroit de la même adolescente. La juge avait cependant ordonné la suspension conditionnelle de cette condamnation, citant le principe qu’un accusé ne pouvait être reconnu coupable de deux infractions pour les mêmes actes.

John Collyer en uniforme de policier, coiffé de son képi.

John Collyer était chef de la police de Bridgewater, en Nouvelle-Écosse (archives).

Photo : Radio-Canada / CBC

Dans sa décision, la Commission des libérations conditionnelles écrit qu’elle ne croit pas que John Collyer représente un risque excessif pour la société.

Pour respecter les conditions de cette libération, Collyer n’a pas le droit d’entrer en contact direct avec sa victime ou la famille de celle-ci, et ne doit pas consommer de l’alcool ou en avoir en sa possession.

Il n’a pas non plus le droit de travailler dans des fonctions qui le placeraient en position de confiance ou d’autorité envers une personne de moins de 18 ans.

Vétéran de 26 ans au sein de la force policière, Collyer avait été suspendu par la police de Bridgewater lors du dépôt des accusations en mai 2017.

Avec les informations de CBC et La Presse canadienne

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