Le Dr André Robidoux, figure de la médecine québécoise, est mort

Le Dr André Robidoux lors d'une conférence de presse en mai 2000
Photo : La Presse canadienne / André Forget
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Figure importante de la recherche sur le cancer du sein, le Dr André Robidoux est décédé, aujourd’hui, à l’âge de 72 ans.
Directeur du Groupe de recherche en cancer du sein (GRCS) au Centre de recherche du CHUM, le Dr Robidoux est mort du cancer dans une maison de soins palliatifs, entouré de sa famille.
Natif de Sorel, André Robidoux est aussi l’auteur de 100 publications qui ont été revues par des comités de lecture et de 79 articles scientifiques et a également été invité à 326 conférences à titre de conférencier
, indiquait en 2016, Le Fil chirurgical, le journal interne du Département de chirurgie de l’Université de Montréal, qui présentait son parcours.
On lui doit aussi le livre Les raisons d’espérer : ce que la recherche nous apprend sur le cancer du sein.
Malgré son importante contribution à la recherche, il est aimé et respecté, non seulement par ses patients, mais aussi par son équipe de recherche et ses nombreux collègues. Sa principale qualité demeure son humanité remarquable, qu’il démontre quotidiennement avec ses patients et leurs familles.
Des propos corroborés par le Dr Jean Wilkins, pédiatre en médecine de l'adolescence au CHU Sainte-Justine et ami du Dr Robidoux depuis 25 ans. C’était un homme passionné, curieux et d’une intelligence extraordinaire
, a-t-il confié en entrevue à Radio-Canada.
Le Dr Wilkins a aussi souligné le départ d’un homme amoureux de son travail, un amoureux de son hôpital, un amoureux de la Faculté de médecine
.
On lui doit beaucoup
, a-t-il conclu.