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Une murale réalisée en hommage à Marcelle Ferron à Outremont

L'artiste pose au côté de deux de ses verrières.

Marcelle Ferron lors de l'une de ses expositions au Musée d'art contemporain en 1966.

Photo : BAnQ / Gabor Szilasi

Radio-Canada

Les Amis de la place Marcelle-Ferron ainsi que Mireille Deyglun et Sébastien Ricard, porte-parole de l’organisme, ont annoncé lundi la réalisation d’une murale en hommage à la peintre.

L’artiste automatiste aura droit à une murale de 232 mètres carrés au sein de l’arrondissement d’Outremont, à Montréal.

Ancienne résidente du quartier, Marcelle Ferron est la première personne à faire l’objet d’une murale dans l’arrondissement, qui a modifié son règlement pour l’occasion, précise un communiqué des Amis de la place Marcelle-Ferron.

L’œuvre sera réalisée au cours de l’été par Jean-Sébastien Denis en collaboration avec l’organisme MU, qui se spécialise dans la peinture murale.

Je partage avec cette grande artiste l’amour de la lumière, un dynamisme pictural assumé et […] un aspect ludique qui rend le tout accessible aux adultes comme aux enfants, a fait savoir Jean-Sébastien Denis par voie de communiqué.

Un pilier de l’art contemporain québécois

Marcelle Ferron, décédée en 2001, était une figure importante de l’art contemporain québécois et avait fait partie du célèbre mouvement automatiste. Elle avait apposé sa signature au Refus global, le manifeste artistique rédigé par son mentor, l’artiste Paul-Émile Borduas.

D’abord artiste-peintre, elle avait développé un intérêt pour le vitrail en tant que moyen d’expression artistique après sa rencontre avec le maître verrier français Michel Blum. Installée en France pendant plus d’une décennie, elle y avait acquis une reconnaissance internationale.

À son retour au Québec, elle avait réalisé une première murale, pour Expo 67. Elle avait ensuite obtenu des commandes publiques pour des verrières, au Québec – dont celles pour la Société de transport de Montréal, pour le palais de justice de Granby et pour l’hôpital Sainte-Justine – et ailleurs dans le monde.

Elle avait enseigné à l’Université Laval de 1967 à 1988 et prononcé des conférences un peu partout sur la planète, tout en continuant de créer.

L’artiste visuelle avait été faite chevalière de l’Ordre national du Québec en 1985, puis avait obtenu le grade de grande officière en 2000.

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