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Les Sherbrookois doivent mieux trier leurs déchets, réclame le maire

Un homme devant un tas de débris et de rebuts.

Selon le maire de Sherbrooke Steve Lussier, 50% des matières résiduelles de ce déchargement aurait pu être récupérés ou valorisés.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Jeter un sac de poubelle dans notre bac noir, un geste anodin, routinier, mais lourd de conséquences. Les Sherbrookois ont encore beaucoup à apprendre dans le triage des déchets. Trop d'objets, récupérables ou recyclables, se retrouvent au site d'enfouissement de Valoris à Bury

Au centre de transfert de la ville de Sherbrooke, les camions à ordures se succèdent et déversent leur chargement sur le plancher qui n'en est pas à ses premiers rebuts.

De retrouver plusieurs sortes de matières mélangées comme ça, il n'y a pas de raisons avec les trois bacs, lance le maire de Sherbrooke Steve Lussier.

Selon le directeur général de Valoris, Denis Gélinas, de 10 à 15 % de matières reçues auraient plutôt dû être déposées dans le bac de recyclage par les citoyens.

Il déplore également que beaucoup de matières organiques, comme des restes de table, se retrouvent aux ordures.

« On sait que quelqu'un qui fait l'effort de mettre la pelure de banane dans le bac brun, c'est quatre fois moins cher en termes de gestion que gérer les déchets. »

— Une citation de  Denis Gélinas, directeur général de Valoris

Sac de golf, nettoyeurs à pression, paillis, canette d'aluminum, chaise de parterre, le premier magistrat de la ville s'explique mal comment autant d'objets récupérables se retrouvent à cet endroit.

On aurait dû retrouver certains objets à l'écocentre où on aurait fait de la valorisation avec ces équipements. Les canettes, c'est de la récupération dans le bac vert et on voit énormément de matière qui aurait pu aller dans le bac brun, comme le papier souillé, explique Steve Lussier.

Ironie du sort, au milieu du lot de rebut se trouve un sac de plastique avec l'arc-en-ciel de la pandémie où est écrit: ça va bien aller.

« J'espère que ça va bien aller dans le temps pour sensibiliser les gens à mettre ça dans le bon bac. Bon geste, bon bac. »

— Une citation de  Steve Lussier, maire de Sherbrooke

Quelque 33 000 tonnes de matières résiduelles passent par le centre de transfert de la ville de Sherbrooke chaque année avant de prendre le chemin du site de revalorisation de matières résiduelles Valoris à Bury pour être enfouis.

Un site d'enfouissement avec un camion au loin.

Le site d'enfouissement de Bury.

Photo : Radio-Canada / Philippe Grenier

C'est énorme au niveau des déchets de Sherbrooke seulement. En choisissant le bon bac, on pourrait récupérer plus de deux millions de dollars qui seraient une charge fiscale de moins, ce qui est considérable comme montant, note le maire de Sherbrooke qui demande à chacun de prendre la responsabilité de poser les bons gestes.

Les Sherbrookois ont vu leur compte de taxes augmenter de près de 6% en 2020. Près de la moitié de la hausse de taxes s’explique par une contribution supplémentaire de 4,3 millions de dollars destinée à Valoris.

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