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Les chargés de cours de l’UQO veulent être compensés pour s’être adaptés à la COVID-19

Une affiche de l'UQO ça va bien aller.

L'UQO affiche « Ça va bien aller ».

Photo : Radio-Canada / Jonathan Dupaul

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les chargés de cours de l’Université du Québec en Outaouais (UQO) souhaitent que leur employeur reconnaisse les heures de travail supplémentaires effectuées pour adapter leurs cours à l’enseignement à distance.

On a besoin qu'il y ait une reconnaissance et elle doit être salariale , a affirmé à l’émission Les matins d’ici Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO (SCCC-UQO).

Les chargés de cours se sont rapidement ajustés au printemps pour donner leurs cours à distance dans le contexte de la pandémie.

Selon la présidente du SCCC-UQO, transformer les cours habituellement donnés en salle de classe demande beaucoup de temps.

« Ce n’est pas de prendre, par exemple, nos fichiers PowerPoint et les déposer dans nos plateformes. C'est plus compliqué que ça. Il faut que tout notre cours soit repensé lorsqu’on fait ça.  »

— Une citation de  Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’UQO

Le SCCC-UQO exhorte également la nouvelle ministre de l’Enseignement supérieur, Danielle McCann, à verser des sommes spéciales aux universités, afin de reconnaître les répercussions de la pandémie.

Ces sommes devraient servir notamment à compenser le travail supplémentaire substantiel qui a été et qui est encore déployé par le corps enseignant, explique-t-on dans le communiqué.

Un manque de consultation

Pour la rentrée automnale, l’UQO a décidé d’opter pour une offre hybride.

Les cours magistraux — qui consistent pour le professeur ou le chargé de cours à présenter et à expliquer un sujet aux étudiants — seront offerts en ligne. Les formations qui nécessitent des travaux en laboratoire ou dans des ateliers pourront quant à elles être offertes en mode présentiel, c'est-à-dire en classe.

Le syndicat dénonce toutefois le manque de consultation de la part de l’employeur. Certains membres se sont vus imposer un mode d’enseignement en présentiel ou en non présentiel sans avoir été consultés, soutient Mme Bourget dans le communiqué.

Le SCCC-UQO demande également de limiter le nombre d'étudiants par cours et des mesures pour maintenir la santé et la sécurité physique et psychologique des chargés de cours.

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