La majorité des arbres du boulevard René-Lepage à Rimouski sont abattus
La plupart des arbres du boulevard René-Lepage sont abattus mardi à Rimouski.
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La Ville de Rimouski confirme que 90 % des arbres plantés sur le boulevard René-Lepage dans le cadre du projet issu du budget participatif citoyen sont morts et seront abattus mardi.
La Ville estime que les conditions en bord de mer sont trop arides pour la survie de l’espèce d’arbre, notamment en raison de la chaleur dégagée par le pavage sur le boulevard de quatre voies.
Si aucune feuille n’a poussé rendue à la mi-juillet, on peut confirmer le décès de l’arbre
, mentionne le directeur des travaux publics de Rimouski, Patrick Caron.
Les érables de Freeman avaient été plantés le long du boulevard en juin 2018 dans le but de revitaliser le bord de mer et le centre-ville de Rimouski.
Quatre de ces arbres situés sur le boulevard à la hauteur de la Place des anciens combattants semblent résister aux conditions et sont toujours vivants. Patrick Caron indique que ces derniers érables seront analysés au printemps prochain pour déterminer s’ils auront survécu à leur troisième hiver.
Une dizaine de ces feuillus seront transplantés dans un autre secteur aux conditions plus favorables pour que la Ville puisse continuer son analyse.
Le directeur des travaux publics de la Ville affirme que les autres seront bel et bien envoyés au compost.
La Ville souhaite continuer le projet
La Ville effectue présentement des tests pour remplacer ces arbres. On va tenter de trouver la bonne espèce cet hiver
, affirme Patrick Caron. On parle peut-être d’arbres de type résineux, une épinette, par exemple. On va tout de même tester d’autres feuillus.
Les nouveaux arbres seraient alors plantés le printemps prochain afin qu’ils puissent s’enraciner avant l’arrivée de l’hiver.
Selon la Ville de Rimouski, les coûts reliés au projet issu du budget participatif citoyen, qui consistait à planter des arbres pour revitaliser le bord de mer, s’élevaient à 75 000 $.