Allégations de racisme à la GRC : une ancienne membre autochtone lance un recours collectif

Une ancienne policière dit avoir été victime de racisme quand elle travaillait dans les rangs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC).
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une des premières femmes autochtones à avoir rejoint les rangs de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au Manitoba dit avoir été victime de racisme quand elle était en fonction. Elle est la plaignante principale dans une demande de recours collectif déposée devant la cour fédérale la semaine dernière.
Margorie Hudson indique qu’elle-même et d’autres employés ont été la cible de racisme de la part de certains de leurs collègues et de la direction.
Dans la déclaration, il est écrit que l’ancienne policière est entrée dans les forces de l’ordre en 1979 comme, selon la désignation de l’époque, policière autochtone. Elle est ensuite devenue policière, mais a quitté la GRC en 2009, car elle ne pouvait plus supporter cette discrimination.
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Aucune de ces allégations n’a été prouvée devant une cour de justice. Une porte-parole de la GRC indique de son côté qu'il serait inapproprié de commenter une affaire qui est devant les tribunaux.
La déclaration allègue par ailleurs que la GRC n’a pas garanti un environnement de travail sans discrimination à Margorie Hudson et que celle-ci a reçu une paie, une formation et des occasions de promotions inégales par rapport aux autres policiers.
D’après le recours collectif, ce sont la surveillance du public et la reconnaissance de l’existence d’un racisme systémique au sein de la GRC, par sa commissaire Brenda Lucki, qui ont permis à Margorie Hudson de se sentir en sécurité pour déposer sa demande de recours collectif.
Avec les informations de La Presse canadienne