Le BST lance une enquête sur les fissures des roues du train léger d'Ottawa
Le train léger d'Ottawa file devant un édifice à logement (archives).
Photo : Radio-Canada / Francis Ferland
Le Bureau de la sécurité des transports (BST) du Canada lance une enquête officielle sur les fissures des roues de certains wagons de la ligne de la Confédération d'Ottawa, a appris CBC.
Des fissures ont été constatées sur trois roues provenant de trois trains légers séparés de la firme Alstom.
Une première fissure a été découverte lors d'un entretien de routine à la fin de la semaine dernière. Les autres ont été constatées après une inspection spéciale de la flotte.
À la suite de ses premières observations, le BST
a décidé qu'une enquête officielle était justifiée.Le BST
est un organisme fédéral indépendant dont le mandat est d'accroître la sécurité du transport aérien, maritime, pipelinier et ferroviaire au Canada. Il mène des enquêtes, qui peuvent inclure des tests de composantes et de systèmes, et formule des recommandations pour améliorer la sécurité si nécessaire.Depuis que ces fissures ont été découvertes, l’équipe d'entretien du Groupe de transport Rideau (GTR), le consortium qui a construit le réseau de train léger, inspecte toutes les roues après chaque utilisation.
Cette nouvelle procédure réduit le nombre de trains disponibles à sept véhicules pour le transport des passagers, avec un train de remplacement en attente.
C'est moins de la moitié du nombre de trains initialement promis dans l’offre de service.
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Le conseil municipal discutera de l'avenir du GTR
L'enquête du BST
est la dernière débâcle de la ligne de la Confédération, qui souffre de problèmes depuis son lancement en septembre dernier.En juin, le patron d'OC Transpo, John Manconi, a déclaré aux conseillers municipaux d'Ottawa qu'il doutait que le train léger fonctionne de manière fiable d'ici la fête du Travail, même si le GTR avait promis que 15 trains doubles circuleraient le 4 août 2020.
La Ville a émis un avis de manquement au GTR, affirmant que le consortium n'avait pas respecté ses obligations contractuelles. La Municipalité n'a pas non plus payé le groupe depuis les 4,5 millions de dollars remis à la fin de l'année 2019 pour la mise en service de septembre. en mars
L'enquête du BST
fera probablement partie d'une longue liste de questions qui seront abordées pendant la mise à jour présentée aux conseillers lors d'une réunion à huis clos le 15 juillet.En plus des dernières nouvelles sur le différend financier et juridique entre la Ville et le GTR
, les élus pourraient connaître quelles autres options sont disponibles, le cas échéant, si la Municipalité veut rompre son contrat de 30 ans avec le consortium.D'après les informations de Joanne Chianello