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COVID-19 : Québec lance une consultation publique sur une application de traçage

Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale.

Le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale lance une consultation pour sonder l'intérêt des Québécois pour une application de traçage de la COVID-19.

Photo : Radio-Canada / Sylvain Roussel

Le gouvernement du Québec lance une consultation publique sur le déploiement d'une application de traçage des personnes atteintes de la COVID-19 à l'automne.

L'objectif est de mesurer l'intérêt des Québécois pour ce genre d'outil, en prévision d'une éventuelle deuxième vague de coronavirus.

Le questionnaire (Nouvelle fenêtre), mis en ligne mercredi matin, compte 15 questions. Jusqu'au 2 août prochain, le gouvernement sonde le niveau de confiance et les préoccupations des Québécois face au recours à ce type de technologie pour freiner la pandémie.

Avant de lancer l'application, le gouvernement veut voir s'il y a de l'intérêt pour ce genre d'outil de dépistage au Québec.

C'est un outil qui est utile si et seulement si les gens participent. Si personne ne le télécharge, en quoi c'est utile? Et si les gens ne sont pas intéressés, ils ne vont pas la télécharger et ce ne sera pas utile , affirme Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale. Il donne en exemple l'Allemagne où trois jours après le lancement de StopCovid, l'application pour téléphone intelligent avait été téléchargée 9,6 millions de fois. En France, seulement 1,5 million de personnes ont téléchargé une application semblable, ce qui représente environ 2 % de la population. L'Allemagne, c'est intéressant, mais la France, à 2 % de participation, ça ne donne rien , soutient le ministre.

Si les Québécois disent non, c'est voué à l'échec.

Une citation de Éric Caire, ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale

COVID-19 : tout sur la pandémie

Consulter le dossier complet

Une représentation du coronavirus.

Pourtant, le gouvernement n'a pas chiffré le taux de participation à la consultation requis pour prendre sa décision.

Des gens utilisent leur téléphone intelligent.

Le gouvernement mise sur l'adhésion des Québécois, sans quoi l'application de traçage ne serait pas déployée.

Photo : iStock

Déploiement en septembre?

Si les consultations confirment l'intérêt des Québécois pour une application de traçage de la COVID-19, le gouvernement serait prêt à un lancement quatre à six semaines après la fin des consultations.

Dans ce contexte, le gouvernement se tournerait vers une application déjà existante, plutôt que de développer la sienne. L’idée est que l'outil soit disponible rapidement pour faire face à la deuxième vague de la pandémie, attendue vers la fin de l'été ou le début de l'automne.

Développer à partir de zéro, ça nécessite beaucoup plus de temps, entre 18 et 24 mois , précise M. Caire.

La solution optimale est d'aller vers une application qui a déjà été développée, dont on sait qu'elle est sécuritaire et répond à nos critères, soit pas de géolocalisation, pas d'utilisation de paramètres biométriques et pas de stockage de données. Donc, ça vient limiter les options, explique le ministre.

Ottawa a annoncé, en juin, le lancement d'une application développée par le Service numérique canadien en collaboration avec Shopify, BlackBerry et le gouvernement de l'Ontario.

Ce sont les Ontariens qui seront les premiers à l'utiliser. La Colombie-Britannique a aussi manifesté son intérêt pour l'implantation de cet outil dans sa stratégie de dépistage.

Pour des raisons d'efficacité à l'échelle nationale, c'est Ottawa qui générera les notifications de l'application aux utilisateurs qui auraient été en contact avec une personne contaminée.

Le sujet fait d'ailleurs partie de la consultation québécoise, dans laquelle il est demandé aux participants de dire qui du fédéral ou du provincial devrait être responsable de générer les notifications.

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