L'Unité des enquêtes spéciales enquête sur la mort d'un homme de 62 ans à Mississauga

La police régionale de Peel a déclaré avoir répondu à un appel concernant un homme souffrant d'une condition médicale et qui n'avait pas pris ses médicaments.
Photo : CBC/Mark Bochsler
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une série de tweets de la part de la police régionale de Peel confirme qu'un homme a tenu en haleine les forces de l'ordre pendant plus de trois heures.
Le premier tweet de la police affirme que celle-ci a reçu un appel d'urgence au sujet d'un homme au coin des rues Morning Star et Geroway, à Mississauga, à 17 h 09.
Le communiqué de l'UES publié dimanche (Nouvelle fenêtre) matin (en anglais) précise que la police a été appelée pour vérifier le bien-être d'un homme
.
Selon l'UES, l'homme de 62 ans aurait été tué par balle par un policier samedi soir. Des agents auraient d'abord tenté de le maîtriser avec une arme à impulsion et des projectiles en plastique. « Lorsqu'il a été constaté que ces méthodes n'avaient aucun effet, un policier a fait feu et l'homme a été atteint. Le décès de l'homme a été constaté sur place », selon le communiqué.
Selon Sarah Patten, porte-parole de la police régionale de Peel, a déclaré que l'appel initial faisait mention d'un homme souffrant d'une condition médicale et qu'il n'avait pas pris ses médicaments
.
Mme Patten a ajouté que l'homme, qui était seul chez lui, était en état de crise
et était soupçonné d'avoir des armes sur lui, dans sa résidence.

L'homme de 62 ans se serait barricadé dans son appartement avant que les policiers ne décident d'en forcer l'entrée.
Photo : CBC/Mark Bochsler
L'impasse aurait perduré pendant plusieurs heures, selon les policiers. Puis, après une quinzaine de minutes sans interaction entre les policiers et l'homme barricadé, et en raison de son long historique médical
, les officiers auraient forcé l'entrée de sa demeure.
La famille souhaitait intervenir
Muhammed Choudry a déclaré que la victime était son oncle et qu'il souffrait de schizophrénie et d'autres maladies. C'était un homme inoffensif
, a-t-il dit, ajoutant que son oncle n'était pas une menace
.

Muhammed Choudry dit que la victime était son oncle.
Photo : CBC/Mark Bochsler
Le frère de la victime, Rafaquat Ali Choudry, ainsi que son neveu Muhammed, ont dit avoir plaider auprès de la police pour permettre à un membre de la famille de se rendre dans l'unité pour lui parler.
Muhammed Choudry se souvient d'avoir demandé à la police : Laisse-moi monter, laisse mon père monter, laisse mon frère monter
.Nous l'avons fait avant
, a-t-il ajouté. Il nous écoute
.
Selon Rafaquat Choudry, son frère ne parlait pas anglais et avait peur de la police. Son état le rendait paranoïaque, dit-il.
Un père de quatre enfants
L'homme de 62 ans, identifié par plusieurs membres de sa famille comme Ejiz Ahmed Choudry, était marié et père de quatre enfants, selon son Muhammed Choudry. La plus jeune est âgée de sept ans, complète le neveu de la victime.
Originaire du Pakistan, Ejiz Ahmed Choudry était l'aîné d'une famille de cinq enfants.
Six enquêteurs et trois enquêteurs médico-légaux de l'UES ont été affectés à l'affaire.
L'UES demande à quiconque possédant des informations ou des images en lien avec l’incident de contacter l'enquêteur principal au 1-800-787-8529.
Avec les informations de CBC News