Une garderie à l’école française dans le nord-est de Winnipeg : la priorité des parents
René Déquier fournit de l'information aux parents souhaitant envoyer leurs enfants à la nouvelle école de la DSFM.
Photo : Radio-Canada / Gavin Boutroy
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Lors d’une séance d’information qui était aussi l’occasion de lancer formellement les inscriptions à la nouvelle école francophone dans le nord-est de Winnipeg mardi soir, plusieurs parents ont souligné l’importance qu’il y ait une nouvelle garderie sur place.
Pour Stevens Niamien qui habite en plein dans la zone de repêchage temporaire de la nouvelle école de la Division scolaire franco-manitobaine (DSFM), l'accès à une garderie sur place décidera si oui ou non il y envoie ses enfants.
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Ceux-ci ont 5 et 3 ans. La préoccupation c’est vraiment de regrouper les enfants ensemble, je ne veux pas séparer mes enfants. Si éventuellement il y a possibilité d’une garderie où l’on peut laisser tous les enfants [ils iront à la nouvelle école], sinon on va réfléchir à d’autres options
, affirme-t-il, ça va être décisif
.
Il était parmi la trentaine de parents qui se sont présentés à la réunion d’information de la DSFM
mardi soir à l’École Taché. Même son de cloche du côté d’un autre parent : Nahla El Bawab.Elle souhaite qu’il y ait une garderie qui puisse accueillir sa fille de 5 ans, qui entre en maternelle. Nahla El Bawab espérait aussi qu’il y ait un service de garde pour les poupons.
Or, René Déquier, le directeur général adjoint de la DSFM
, a indiqué lors de la séance d’information qu'un service de garde pour les poupons ne sera pas possible les premières années, puisque cela requiert des permis provinciaux différents de ceux pour le service de garde.Correction : une version précédente de ce texte parlait par erreur d'un service de garde préscolaire plutôt que d'une pouponnière.
En mai, la DSFMla mise en place d'un service de garde scolaire (avant et après l'école) au sein de la nouvelle école dès son ouverture à l’automne.
a dit qu’elle souhaitait en priorité,Bertine Kouadio s’est présentée à la réunion avec deux questions : y aura-t-il un service de garde et des services pour les élèves avec des besoins spéciaux.
Elle se réjouit de l’annonce au sujet du service de garde pour la nouvelle école. Son enfant qui est maintenant en 7e année au collège Louis Riel prenait l’autobus scolaire pendant 45 minutes pour se rendre à l’École Taché.
Nous habitons vraiment très proche et j’avais vraiment peur pour mon petit qui va commencer la maternelle l’année prochaine, je trouve que c’est trop loin le trajet [pour arriver à l’École Taché]
, dit-elle.
Bertine Kouadio voulait aussi savoir s’il y aurait des services pour les élèves ayant des besoins spéciaux, entre autres ceux d'un orthopédagogue : mon fils est malentendant alors c’est ma préoccupation première
, explique-t-elle.
René Déquier a dissipé toutes ses inquiétudes en lui répondant catégoriquement que ces services seraient offerts à la nouvelle école.
La zone de repêchage se précise
Par ailleurs, M. Déquier a montré une carte qui précise la zone de repêchage temporaire, c’est-à-dire le secteur de la ville où doivent habiter les enfants pour aller à la nouvelle école. Celle-ci s’étendra de l’intérieur de la route périphérique, au nord du chemin Dugald et à l’est de la rue Gateway.
Une clause de droits acquis permettra, pour les sept prochaines années, aux élèves de cette nouvelle zone de se rendre à l’École Taché en autobus scolaire.
René Déquier a aussi fourni plus de détails sur la disposition de l’école, qui sera partagée pendant deux ans avec l’école chrétienne privée King’s School. La DSFM
aura, dans un premier temps, accès à trois salles (avec accès partagé au gymnase). Il dit qu’il y a une bonne possibilité que l’une des salles serve de garderie.La DSFM
accédera aux lieux le 1er juillet.Un membre du public a aussi posé une question portant sur l’orientation et l’identité de cette nouvelle école. Sera-t-elle axée sur l’intellectuel, le sport, les activités communautaires ou culturelles?
La nouvelle directrice de l’école, Trisha Dubé, qui était présente lors de la rencontre, a répondu que la direction de l’école, les parents, et les enseignants devaient collaborer pour construire une identité pour l’école qui sera un reflet de la communauté
où elle est située.
Pour ce faire a-t-elle suggéré, il serait peut-être temps pour les parents de songer à fonder un comité.