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Résilience au menu pour les restaurateurs du Bas-Saint-Laurent

La terrasse à l'arrière de la bâtisse de la microbrasserie le Ketch donne sur le fleuve. Des tables de pique-nique y ont été aménagées.

Le Ketch a ajouté une dizaine de tables à pique-nique supplémentaires pour répondre aux mesures de distanciation physique.

Photo : Radio-Canada / Shanelle Guérin

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les restaurateurs du Bas-Saint-Laurent peuvent maintenant rouvrir les portes de leurs établissements.

Alors que leurs restaurants ont été fermés pendant des mois, le défi est cependant de taille pour ces entrepreneurs qui repoussent les limites de leur adaptation.

Au cours des dernières semaines, ils ont redoublé d’efforts pour assurer la sécurité des clients, mais aussi leur garantir une expérience agréable.

Les adaptations s’avèrent multiples : diversification des menus, réaménagement de l’espace, changement d’heures d’ouverture, application des mesures sanitaires. Rien n’y échappe.

Le devanture de la microbrasserie Le Ketch à Sainte-Flavie. Une terrasse fait le tour de la maison.

La microbrasserie Le Ketch a dû, elle aussi, s'adapter en raison de la crise sanitaire.

Photo : Radio-Canada / Shanelle Guérin

Quand on a appris la date de la réouverture, on a pris le guide du gouvernement et on a regardé toutes les démarches qu’on avait à faire, mais ça ne nous a pas donné beaucoup de temps entre le moment où ç'a été annoncé et notre ouverture, explique Frédérique Bélanger, copropriétaire du restaurant Chez Germaine à Rimouski.

Le directeur des opérations à la microbrasserie Le Ketch de Sainte-Flavie, Étienne Gascon abonde dans le même sens.

« C’est beaucoup de détails auxquels il faut penser. C’est de la formation du personnel, c’est du cloisonnement, des directives... On doit renseigner la clientèle. »

— Une citation de  Étienne Gascon, directeur des opérations à la microbrasserie Le Ketch
Des barrières de plexiglas séparent les tables sur la patio du restaurant Bells and Whistles.

Un scénario que l'on pourra voir cet été : plexiglas entre les tables (archives)

Photo : Maggie MacPherson/CBC

Ces ajustements pourraient coûter jusqu’à 5000 $ aux restaurateurs, seulement en matériel. Le gouvernement, jusqu’à présent, n’a pas annoncé d’aide financière pour les soutenir.

Ouvrir ou rester fermé?

Des restaurants, tels que Chez St-Pierre ou encore l’Arlequin, à Rimouski, ont pour leur part choisi de garder leurs portes fermées et de se tourner plutôt vers la formule à emporter, faute d’espace.

La Maison du spaghetti sur la rue Saint-Germain à Rimouski

Complexe de la Vieille-Forge sur la rue Saint-Germain à Rimouski (archives)

Photo : Radio-Canada / Jean-Luc Blanchet

D’autres, comme la microbrasserie Le Ketch et le restaurant La Maison du spaghetti, ont réussi à espacer les tables pour respecter les mesures de distanciation physique. Ils se voient tout de même contraints à diminuer le nombre de places assises dans les salles à manger et sur les terrasses extérieures.

Pour sa part, le copropriétaire du restaurant La Maison du spaghetti et du bistro La Forge, Tommy Lemieux-Cloutier, explique qu’il perd entre 30 % et 50 % de son espace pour asseoir les clients.

Bien avant le niveau du chiffre d’affaires, on pense à la communauté. Comment rester actif dans notre communauté ?, se demande Étienne Gascon de la microbrasserie Le Ketch. On est avant tout un endroit rassembleur, ancré dans la communauté.

Vous savez, quand il y a des crises, il y a différentes options qui s’offrent à nous. Soit on rentre la tête comme une tortue et on attend que ça passe, soit qu’on fait preuve de créativité. On doit croire en ce qu’on fait aussi, réplique la copropriétaire du Ketch, Geneviève Fortin.

Résilience au menu

Les restaurateurs font preuve de créativité depuis les dernières semaines, mais aussi de résilience.

On souhaite que les gens soient conscients qu’on a des enjeux en tant que restaurateur. Il va falloir que les gens soient prêts à adapter leur expérience de restaurant, explique la copropriétaire de Chez Germaine, Frédérique Bélanger.

« On va tout faire en sorte pour que ce soit le fun, accueillant et convivial. »

— Une citation de  Frédérique Bélanger, copropriétaire du restaurant Chez Germaine

Tributaires de la réponse des clients et de la présence des touristes, les restaurateurs espèrent que les consommateurs seront au rendez-vous. Remplis d’espoirs, ils sont conscients des défis qui les guettent.

On compte sur vous !, s’exclame Tommy Lemieux-Cloutier. Notre domaine a vraiment besoin des clients. C’est la variable la plus importante qui va vraiment dicter l’allure de la reprise, dit-il.

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