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Les pays africains demandent un débat sur le racisme à l'ONU

Des diplomates dans une grande pièce ronde dont le plafond est couvert d'une fresque multicolore.

Une réunion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU à la fin février.

Photo : Reuters / Denis Balibouse

Agence France-Presse
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les pays africains ont appelé de concert vendredi le Conseil des droits de l'homme de l'ONU à organiser un débat urgent sur le racisme et les violences policières, dans le contexte de la mobilisation mondiale après la mort de George Floyd aux États-Unis.

Dans une lettre écrite au nom des 54 pays du Groupe africain dont il est le coordonnateur pour les questions des droits de la personne, l'ambassadeur du Burkina Faso auprès des Nations unies à Genève (Suisse), Dieudonné Désiré Sougouri, a demandé à l'organe de l'ONU d'organiser un débat urgent sur les violations actuelles des droits de la personne d'inspiration raciale, le racisme systémique, la brutalité policière contre les personnes d'ascendance africaine et la violence contre les manifestations pacifiques.

Les événements tragiques du 25 mai 2020 à Minneapolis aux États-Unis, qui ont entraîné la mort de George Floyd, ont déclenché des protestations dans le monde entier contre l'injustice et la brutalité auxquelles les personnes d'ascendance africaine sont confrontées quotidiennement dans de nombreuses régions du monde, écrit l'ambassadeur.

Des manifestants, dont un brandissant le poing et tenant un écriteau de Black Lives Matter, à genoux sur le sable de Dakar, au Sénégal.

Une manifestation à Dakar, au Sénégal, parmi bien d'autres à travers le monde depuis la mort de George Floyd.

Photo : AFP / Seyllou

La mort de George Floyd n'est malheureusement pas un incident isolé, ajoute-t-il, en précisant s'exprimer au nom des représentants et ambassadeurs du Groupe africain.

La lettre, adressée à la présidente du Conseil des droits de l'homme, l'Autrichienne Elisabeth Tichy-Fisslberger, demande que ce débat ait lieu la semaine prochaine, à la reprise de la 43e session du Conseil, interrompue en mars en raison de la pandémie de COVID-19.

Cet appel intervient après que la famille de George Floyd, les familles d'autres victimes de violences policières et plus de 600 ONG eurent appelé le Conseil des droits de l'homme à se saisir d'urgence du problème du racisme et de l'impunité dont bénéficie la police aux États-Unis.

Pour que le Conseil puisse examiner une telle requête, l'approbation d'au moins un pays est nécessaire.

La requête provenant à présent d'un grand nombre de pays, les chances qu'un tel débat puisse avoir lieu augmentent, a déclaré à l'AFP un porte-parole du Conseil.

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