Une Montréalaise accusée d’avoir fraudé la PCU

La femme est accusée d'avoir tenté d'ouvrir des comptes bancaires à l'aide de documents contrefaits.
Photo : La Presse canadienne / Sean Kilpatrick
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Karina Riel, une Montréalaise de 40 ans, est accusée d’avoir tenté d’ouvrir des comptes bancaires dans le but de frauder la Prestation canadienne d’urgence (PCU).
Mme Riel est accusée d’avoir voyagé à Toronto dans le seul but d’ouvrir des comptes dans les banques de la région pour ensuite faire des demandes de PCU.
Le Service de police de Toronto l’accuse, entre autres, de fraude et d’emploi d’un document contrefait.
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Lundi, Radio-Canada a appris que le gouvernement fédéral planchait sur un projet de loi qui comprendrait des peines de prison pour ceux qui tentent de frauder le programme de PCU.
La facilité avec laquelle les Canadiens peuvent obtenir des chèques d'aide du programme de PCU a suscité bien des questions depuis sa création. Des chèques ont été envoyésà des détenus du centre de détention de Trois-Rivières, par exemple.
Pratiquement tous les Canadiens qui en font la demande, admissibles ou non, reçoivent la PCU. Cette mesure a été mise en place dans le but d’aider les Canadiens immédiatement, selon le premier ministre Justin Trudeau.