Les studios d’entraînement s’unissent pour réclamer une réouverture rapide
Les yogis sont venus s'entraîner devant le Parlement en appui aux propriétaires de gym et de centres d'entraînement.
Photo : Radio-Canada / Sylvain Roy Roussel
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une cinquantaine de personnes, dont de nombreux propriétaires de gym, ont fait du yoga devant l’Assemblée nationale mardi midi pour démontrer qu’il était possible de s’entraîner tout en respectant les directives de la santé publique.
Les propriétaires rencontrés sur place ont tous fait valoir que l’entraînement physique et le sport étaient essentiel au maintien d’une bonne santé mentale et physique.
La priorité numéro un, c'est la santé de la population, et là on est en train de mettre de côté un élément qui est crucial à la santé de la population
, dénonce Marc-André Thériault, du Missfit studio à Montréal.
« Il n'y a pas de raison que ce ne soit pas considéré dans la réouverture rapide si la santé c'est la priorité. »
L’exaspération était palpable chez certains propriétaires, notamment celle du Sweat Club de Québec, Stéphanie Marchand, qui a lancé son entreprise depuis moins d’un an.
« On commence à en avoir notre claque, on va se le dire. On a été tranquille, on a été compréhensif, mais là je pense qu'on est dû pour ouvrir. »
Incohérence
La Coalition des studios d'entraînement privés du Québec estime que les gyms ont été mis de côté
par le gouvernement malgré toutes les propositions mises de l’avant depuis le début de la crise.
Il y a peut-être un peu d’incohérence avec ce qui ouvre et ce qui ferme
, juge le porte-parole Mathieu Dumontais.
Il souligne que la majorité des gyms du Québec sont de petites PME
dont les familles peinent à subvenir à leur besoin en ce moment.
Mathieu Dumontais affirme que les studios d’entraînement seraient prêts à rouvrir rapidement en assurant une distance de deux mètres entre les sportifs et conforme à ce qui est exigé en temps de pandémie.
Il prévient toutefois que l’expérience ne sera pas la même et que les clients doivent être prêts à s’adapter
.