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La résidence permanente pour les demandeurs d'asile oeuvrant en santé à nouveau réclamée

Les manifestants sont rassemblés devant les bureaux du premier ministre Trudeau.

Le reportage de Marie-Josée Paquette-Comeau.

Photo :  Radio-Canada / Fannie Bussieres-McNicoll

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une deuxième manifestation réclamant la résidence permanente pour tous les demandeurs d’asile qui travaillent dans les CHSLD depuis le début de la pandémie de COVID-19 s'est déroulée samedi à Montréal.

Une première manifestation avait déjà eu lieu le 23 mai dernier dans la métropole.

Samedi midi, des centaines de manifestants se sont réunis devant les bureaux du premier ministre Justin Trudeau dans l'arrondissement Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension, avant qu’un cortège de voitures, de cyclistes et de piétons défile dans les rues, accompagné de certains acteurs politiques.

Des représentants du NPD, notamment le député de Rosemont–La Petite-Patrie, Alexandre Boulerice, du Parti québécois et de Québec solidaire étaient de la partie.

Bien que le premier ministre François Legault montre maintenant une ouverture à la proposition d'accepter ces demandeurs d'asile comme immigrants, après avoir d’abord opposé un refus catégorique, son idée d’étudier chacun des dossiers au cas par cas est mal reçue.

Somme toute, c’est la même réalité de fond. Lorsqu’il vient avec cette politique du cas par cas, cela va s’inscrire dans la même logique d’exclusion. Alors, nous disons non au cas par cas. Nous demandons une mesure exceptionnelle pouvant accorder la résidence permanente à tous ces travailleurs essentiels. Ils le méritent, pense le président de Debout pour la dignité, Wilner Cayo, qui organisait la manifestation.

M. Cayo trouve également insultant que la CAQ ait refusé d’envisager la candidature de ces demandeurs d’asile pour les 10 000 nouveaux préposés que le gouvernement veut embaucher.

Alors, ces demandeurs d’asile peuvent travailler dans les centres pour aînés maintenant, ils peuvent tenir à bout de bras ce système, mais lorsqu’il s’agit de conditions d’emploi plus décentes, ce n’est pas pour eux? Dans quel monde vivons-nous?, s'insurge-t-il.

Selon la Maison d’Haïti, il y aurait au moins 800 personnes d’origine haïtienne qui occuperaient un poste de préposé aux bénéficiaires, notamment dans des CHSLD, tout en étant en attente d’un statut d’immigration.

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