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La viande locale de l'Alberta profite de la crise des abattoirs

Un boucher découpe de la viande dans la boucherie Acme Meats.

La population choisit plus souvent de soutenir les petits producteurs locaux.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada

Les petits producteurs de viande albertains ont du mal à répondre à la demande de clients de plus en plus nombreux à vouloir soutenir les produits locaux en Alberta, où les abattoirs géants ont été le théâtre d’éclosions massives de COVID-19.

Takota Coen, qui fait l'élevage biologique de vaches et de porcs dans sa petite exploitation de Camrose, au sud d’Edmonton, n’avait jamais reçu autant d’appels pour la viande de ses animaux.


D’habitude, les gens qui achètent des produits pour la première fois chez nous prennent une livre de boeuf, un paquet de viande , raconte-t-il. Mais là, c’est différent.  Beaucoup veulent une vache entière, soit 500 ou 600 livres (environ 225 à 275 kg) de viande d’un coup. On n’avait jamais vu ça avant.

Les gens voient de plus en plus la fragilité du système alimentaire [actuel].

Une citation de Takota Coen

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Une représentation du coronavirus.

Le fermier pense que les consommateurs n’aiment pas la réalité des grands abattoirs et veulent assurer leur approvisionnement.

 Les gens voient les étalages vides. Les gens voient les grands endroits fermer, renchérit Valentin Iten, un boucher qui constate lui aussi le regain d’intérêt des consommateurs.

On travaille tous comme des fous!

Une citation de Valentin Iten, boucher

J’ai travaillé sept jours sur sept depuis le début avril , témoigne-t-il en montrant les frigos pleins de son petit abattoir.

À l’autre bout de la chaîne, le magasin d’Edmonton Acme Meats a lui aussi tourné à plein régime. Surtout au début, on dirait que les gens ont fait un peu des achats par panique, raconte son propriétaire, Corey Meyer.

Les affaires se sont un peu calmées, mais pas l’intérêt des clients qui veulent plus qu’un simple steak.  Les gens ont modifié leurs achats pour soutenir les produits locaux, constate Corey Meyer. C’est bien pour nous, mais aussi pour les fermiers qui travaillent dur.

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