Québec annonce un investissement de 150 M $ pour internet haute vitesse en région

Les TIC sont responsables de 4 % des gaz à effets de serre produits par l’activité humaine, soit un peu plus que l’industrie aéronautique mondiale.
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Le gouvernement du Québec a annoncé jeudi matin que 66 projets d’implantation d’infrastructures de télécommunications ont été retenus pour obtenir des fonds publics.
Ces projets permettront d’offrir un service internet haut débit à 60 000 foyers à un prix comparable à ceux proposés en milieu urbain
, mentionne le ministère de l’Économie par voie de communiqué.
En Estrie, ce sont six projets qui ont été retenus pour améliorer la connexion internet de 4 800 foyers. En investissant dans l’implantation d’infrastructures numériques hors des grands centres, le gouvernement du Québec favorise l’énorme potentiel économique des régions tout en réduisant considérablement les écarts qui persistent entre les milieux urbain et rural
, souligne par voie de communiqué le député d’Orford, Gilles Bélanger.
D’après une liste disponible sur le site du ministère de l’Économie, 3241 familles seront branchées dans la MRC Memphrémagog par trois différents fournisseurs, 1203 le seront dans Le Val-Saint-François et Le Haut-Saint-François et 386 dans la MRC du Granit par deux fournisseurs.
Ces projets sont issus de l’appel de projets Régions branchées
qui avait été annoncé en octobre 2019. Ces projets pourraient toutefois se concrétiser uniquement dans quelques années puisque le gouvernement exige qu’ils soient « en cours de réalisation d’ici 2022 ».
Le gouvernement du Québec compte poursuivre ses efforts afin qu’ultimement, l’ensemble des régions du Québec
puissent bénéficier d’un internet haut débit.
Une table de concertation réunissant des entreprises privées et des sociétés d’État a été mise sur pied pour « accélérer le traitement des demandes d’accès aux infrastructures de soutènement de télécommunications logées par des tiers autres que ces propriétaires. »
Jacques Demers, maire de la municipalité de Sainte-Catherine-de-Hatley et préfet de la MRC de Memphrémagog s’est réjoui de cette annonce. On a beaucoup de demandes de citoyens qui doivent travailler à la maison, mais qui ne peuvent pas le faire. Des étudiants de tous les niveaux qui doivent compléter leurs études, sans pouvoir le faire
, regrette-t-il. C’est le pas qu’on voulait voir enfin. On veut que les gens soient branchés
, conclut Jacques Demers.