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Une rentrée « différente » à l'horizon pour l’Université Sainte-Anne

Photo devant l'Université Sainte-Anne le 1er novembre 2019.

L'Université Sainte-Anne à Pointe-de-l'Église en Nouvelle-Écosse.

Photo : Radio-Canada / Stéphanie Blanchet

Stéphanie Blanchet
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L’Université Sainte-Anne affiche un optimisme prudent quant à la reprise des cours à l'automne prochain.

Notre dossier : La COVID-19 en Atlantique

Elle doit encore finaliser ses plans pour la rentrée, mais une chose est certaine, les formules de cours traditionnelles sont à revoir sur ses cinq campus en Nouvelle-Écosse.

Dans un communiqué, l'administration prévient qu’une partie, voire la totalité des cours, pourrait être offerte en formule virtuelle. Personne ne peut prévoir ce qui va se passer en septembre, mais les choses seront fort probablement différentes, indique Allister Surette, le recteur de l'Université Sainte-Anne.

Clare sans ses étudiants

Au début du confinement, les étudiants ont quitté les campus, certains ont quitté la région ou même la province.  La région de Clare est privée d'une partie de sa population étudiante.

Sarah Fortin prend un selfie dans les bois.

Sarah Fortin, présidente de l’Association générale des étudiants de l'Université Sainte-Anne.

Photo : Sarah Fortin

Certains étudiants se demandent où ils vivront en septembre. Avant de faire des choix décisifs, les étudiants attendent les détails explique Sarah Fortin, la présidente de l’Association générale des étudiants de l'Université Sainte-Anne (AGÉUSA).

Des étudiants seront placés devant un choix, et il y en a pour qui il est « très stressant » de ne pas savoir de quelle manière se poursuivront leurs études, dit-elle.

Un homme en entrevue par webcam.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Beni Twendimbadi en entrevue par webcam

Photo : Radio-Canada

Beni Twendimbadi, un étudiant à la faculté des sciences de l’Université Sainte-Anne, fréquente normalement le campus de Pointe-de-l’Église. Si la majorité de mes cours étaient donnés en ligne, je crois que je resterais chez moi carrément à la maison [...] à Montréal, dit-il.

Il est par contre conscient que, si tout le monde fait comme lui, cela pourrait porter un dur coup à l'économie de la région.

Clare, l’une des premières sources de revenus, c’est les étudiants, lorsque nous allons magasiner dans les épiceries et des magasins. Si la majorité des cours sont à distance et que la majorité des étudiants décide de chez eux, ça aurait vraiment un impact économique très fort sur la communauté, dit Beni Twendimbadi.

Les étudiants sont la trame de la ville, soutient le directeur général de la Municipalité de Clare, Stéphane Cyr. Certains sont embauchés dans nos magasins, tandis que d’autres participent à la réalisation d’événements communautaires. Ils font leurs achats dans nos commerces locaux. Nous reconnaissons toutefois que ce n’est pas un choix à prendre à la légère et nous respectons pleinement la décision ultime de l’Université Sainte-Anne, déclare M. Cyr.

Un homme en complet devant le mur du briques du bureau municipal.

Stéphane Cyr, directeur général de la Municipalité de Clare.

Photo : Municipalité de Clare

Un autre problème potentiel est que dans le sud-ouest de la Nouvelle-Écosse, une bonne connexion à l’Internet hors du campus n’est pas une garantie.

À distance, ça peut être difficile. Parfois, la connexion Internet chez eux, ce n’est pas la meilleure. Donc, des cours virtuels, ça serait difficile pour eux, soutient Sarah Fortin, de l’association étudiante.

Un bâtiment universitaire.

L'édifice Pierre-Marie-Dagnaud abrite le département des sciences de l'Université Sainte-Anne, à Pointe-de-l'Église en Nouvelle-Écosse (archives).

Photo : Radio-Canada

Malgré le climat d'incertitude, Allister Surette se fait optimiste. Le meilleur scénario, observe le recteur, ce serait qu’on soit en présentiel en grande partie, en septembre, avec des mesures, naturellement, pour répondre aux directives de la santé publique de notre province. Mais on se prépare tous pour du virtuel aussi.

L'Université Sainte-Anne encourage les étudiants à garder espoir et à ne pas être dissuadés d'entreprendre ou de continuer des études postsecondaires.

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