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La levée des barrages routiers dans Charlevoix était attendue des commerçants et des élus, qui misent sur la « responsabilité » des visiteurs pour éviter une propagation de la COVID-19. Certains résidents réclament toutefois un déconfinement plus graduel.
La COVID-19 a épargné Charlevoix, une région où l'on recense moins d’une dizaine de cas.
L’inquiétude de nouvelles éclosions, par contre, est bien réelle pour une partie des Charlevoisiens.
On craint que beaucoup de gens de Montréal ou de Québec viennent ici passer du bon temps, confie le résident de La Malbaie, William Harvey.
Il a lancé une pétition en ligne pour demander le maintien des contrôles routiers à l’entrée de la région, qui avait récolté près de 2200 signatures dimanche après-midi.
On aurait aimé que ça se fasse plus graduellement, par exemple, en autorisant seulement les gens qui ont une deuxième résidence ici, mentionne-t-il.
Il reconnaît que sa région est dépendante du tourisme, mais rappelle que la population est vulnérable en raison de son âge avancé.
On a une vieille population à Charlevoix, il faut penser à eux. Oui, l’économie c’est important, mais la santé, ça ne se répare pas aussi facilement.
Cette région est encerclée par des barrages routiers depuis le début du mois d'avril.
Miser sur la responsabilisation
Il y a encore des gens préoccupés, ç'a été pris en compte par la santé publique. C’est comme l’ouverture des écoles, il faut continuer à vivre, répond Claudette Simard, préfète de la MRCMunicipalité régionale de comté de Charlevoix.
Ce sera progressif. Beaucoup de commerces ne sont pas encore ouverts, les résidences de tourisme non plus. Ce sera encore une période de transition, rassure-t-elle.
Claudette Simard, préfète de la MRC de Charlevoix
Photo : Radio-Canada / Pierre-Alexandre Bolduc
Le gouvernement demande toujours aux Québécois d’éviter de se déplacer d’une région à l’autre, sauf en cas de nécessité.
Claudette Simard demande à ceux qui viendront dans leur résidence secondaire d’être responsables, de faire leur épicerie dans leur région d’origine et d’éviter les lieux publics.
En attente d’une saison touristique
Après six semaines de confinement, il est temps d’accueillir progressivement les gens de l’extérieur, estime pour sa part Jean Fortin, le maire de Baie-Saint-Paul , une localité dont l'économie dépend grandement du tourisme.
On a toujours une certaine crainte, mais en même temps, on a une certaine confiance dans les mesures qui sont prises.
Des événements phares, comme Le Festif! ou le Symposium international d'art contemporain, ont été annulés à Baie-Saint-Paul, ce qui aura certainement des conséquences sur l'économie de la ville.
On n’aura pas un été habituel, mais on espère quand même avoir quelques visiteurs malgré tout.
Une hausse des cas est inévitable avec le déconfinement, reconnaît le président de la Société de développement commercial (SDC) du centre-ville de La Malbaie, Érick Tremblay, qui assure que les commerces sont prêts.
On augmente la protection avec des masques, des visières, des stations de lavage des mains. De façon générale, tout est mis en place.