La Colombie-Britannique recense moins de 10 cas de COVID-19 en 24 heures
Bonnie Henry, médecin hygiéniste en chef de la Colombie-Britannique, et Adrian Dix, ministre de la Santé, lors d'un point de presse.
Photo : Radio-Canada / Mike McArthur
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La médecin hygiéniste en chef de la province, Bonnie Henry, a annoncé, mardi, huit nouveaux cas d’infection au coronavirus en Colombie-Britannique, le nombre le plus bas de cas de COVID-19 en 24 heures depuis plusieurs semaines. Quatre nouveaux décès ont également été constatés dans la province.
Les autorités de la santé déclarent également que la première éclosion de COVID-19 dans un centre de soins de longue durée de la Colombie-Britannique, le Lynn Valley Centre, survenue au début du mois de mars, est officiellement terminée.
La Dre Henry invite néanmoins la population à ne pas baisser la garde.
« Nous avons appuyé sur les freins [...] mais nous n’avons pas encore arrêté le train. »
« Aller trop vite pourrait défaire tout ce que nous avons fait jusqu’à présent, nous devons continuer de garder le cap, a averti la Dre Henry. Nous ne pouvons nous permettre de retourner aux niveaux de socialisation de décembre dernier, c’est dangereux. »
Le dernier bilan présenté mardi :
2232 cas de COVID-19 dans la province depuis le début de la pandémie;
121 personnes mortes des suites de la maladie;
78 personnes hospitalisées, dont 21 aux soins intensifs;
1472 personnes considérées comme étant rétablies.
La médecin hygiéniste en chef demeure par ailleurs convaincue que le nombre de tests effectués quotidiennement pour surveiller l'épidémie est suffisant.
La Colombie-Britannique a choisi de mener des tests là où il y a des éclosions de COVID-19, contrairement à d’autres provinces.
« Je pense que l’idéal pour cet été, c’est d’avoir un faible niveau de nouveaux cas, de détecter et de trouver les gens infectés rapidement et d’empêcher les groupes infectés d’engendrer des éclosions », a-t-elle entrevu pour les prochaines semaines.
La Dre Bonnie Henry affirme toutefois que la province va accélérer sa cadence de tests à l’automne, tandis que la saison de la grippe sera à nos portes.
La médecin hygiéniste en chef appelle une fois de plus les Britanno-Colombiens à ne pas relâcher les mesures d’hygiène et de distanciation physique.
« Nous devons continuer de nous laver les mains, de couvrir notre bouche quand nous toussons. Sans exception, nous devons rester à la maison et rester à distance des autres si nous sommes malades », a-t-elle insisté, déconseillant aux Britanno-Colombiens d’échanger des poignées de main et des câlins.
Elle répète aussi qu'il faudra réduire les voyages non essentiels au cours des prochaines semaines et mois.
« Nous n’aurons pas beaucoup de voyages internationaux dans les prochains mois. Je pense que nous devons considérer des activités près de la maison, ce que nous pouvons faire avec la famille et les contacts proches dans notre quartier et apprécier la beauté de ce que nous avons [en Colombie-Britannique] », a suggéré la Dre Henry.
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Lundi, les autorités de la santé ont souligné que les personnes vivant en Colombie-Britannique devaient s'attendre à connaître une saison estivale hors de l’ordinaire pour limiter le nombre de nouveaux cas de COVID-19 dans la province.
La Dre Henry a insisté sur le fait que l’éclosion peut demeurer contrôlée si les interactions sociales sont inférieures à 60 % de ce qu'elles étaient avant le début de la crise.