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16 personnes refoulées à la frontière du Yukon et de la C.-B. depuis 10 jours

Un véhicule récréatif est immobilisé à un poste de contrôle à Watson Lake, au Yukon.

Le Gouvernement du Yukon indique que les Américains peuvent traverser le Yukon pendant une période de 24 heures s'ils se rendent en Alaska.

Photo : Gouvernement du Yukon

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Seize personnes se sont vu refuser l’accès au Yukon depuis que le territoire a fermé ses frontières et y a interdit tout voyage non essentiel le 17 avril, confirme le gouvernement yukonnais, sans préciser si ce sont des Canadiens ou des Américains.

Jusqu’à maintenant, aucun voyageur n’a été obligé de faire demi-tour à l’aéroport international Erik Nielsen de Whitehorse.

La fermeture de la frontière a été exigée depuis que de nouvelles mesures ont été mises en place dans le cadre de la Loi sur les mesures d’urgence civiles (CEMA).

Le gouvernement ne conserve aucune information personnelle des gens qui se vont vu refuser l’accès au territoire, affirme Keely Bass, responsable de l’information par intérim au Centre de la coordination d’urgence du Yukon.

Les Américains ont la permission d’être sur le territoire pendant 24 heures s’ils se rendent en Alaska, précise-t-elle.

Notre dossier COVID-19 : les services ouverts ou fermés dans votre région

Elle explique que les gens peuvent entrer sur le territoire s’ils fournissent aux autorités une preuve suffisante qu’ils :

  • sont résidents du Yukon;

  • sont membres de la famille de résidents yukonnais;

  • offrent un service essentiel ou critique;

  • voyagent vers une autre juridiction au cours des 24 prochaines heures;

  • exercent un droit à titre d’Autochtone ou un droit lié à un traité.

Ça veut dire que les gens qui sont refusés n’entraient pas dans une de ces catégories, renchérit Keely Bass.

43 plaintes pour non-conformité

Il y a eu 43 plaintes déposées au sujet de possibles infractions aux mesures de santé publique, constate Keely Bass. Elles ont été faites par des gens de Whitehorse et cinq autres communautés.

Selon la Loi sur les mesures d’urgence civiles (CEMA), une personne peut recevoir une amende allant jusqu’à 500 $, être détenue six mois en prison, ou même les deux, si elle enfreint la loi.

Avec les informations de Jane Sponagle

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