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L’industrie du boeuf au Manitoba réclame une aide financière

Un veau dans un troupeau de boeufs avance en direction de l'objectif.

Les fermiers manitobains auront beaucoup moins d'usines où transformer leur bétail.

Photo : Radio-Canada / Patrick Foucault

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Avec la fermeture temporaire de l’importante usine de transformation Cargill, en Alberta, en raison d’une éclosion de COVID-19, les producteurs de boeuf du Manitoba se tournent vers Ottawa et le gouvernement provincial pour réduire les dégâts potentiels.

Ils demandent aux gouvernements un programme qui verrait une somme d’argent remise ou remboursée aux producteurs pour nourrir leurs bêtes et ainsi mieux contrôler le débit d’animaux vendus et abattus.

En effet, l’abattoir Cargill représente 43 % de la capacité de transformation pour le bétail dans l’Ouest canadien, explique Carson Callum, le directeur général de l’association Manitoba Beef Producers. Il souligne que d’autres usines, dont l’abattoir JBS, à Brooks, au sud-est de Calgary, ralentissent aussi leurs activités à cause du virus.

La fermeture des usines et la capacité en baisse sont de vraies sources d’inquiétude, dit-il, car de nombreux producteurs de bœuf manitobains envoient leur bétail en Alberta pour l’abattage et la transformation. 

Si ces abattoirs restent fermés ou que leur capacité de production est réduite pendant longtemps, ça veut dire que les producteurs ne pourront pas vendre leurs bêtes. Ils devront les garder et les nourrir quotidiennement, ce qui est un coût supplémentaire que l'on risque de faire payer au consommateur. [...] Les prix augmenteront parce qu’il y aura moins de viande transformée chaque jour.

Notre dossier COVID-19 : ce qu'il faut savoir

À la recherche de solutions

Il existe des abattoirs provinciaux au Manitoba, ainsi qu’un abattoir fédéral au nord de Carman. Ces usines fonctionnent déjà au maximum de leur capacité, explique toutefois M. Callum. Il faudrait un appui supplémentaire, soit un investissement en capital ou en capital humain pour augmenter la capacité de production de ces usines.

Dans une déclaration envoyée à Radio-Canada, le ministère de l’Agriculture dit suivre la situation de près.

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