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Diminution des signalements à la DPJ depuis le début de la crise de la COVID-19

Un enfant derrière une fenêtre givrée dépose sa main contre la vitre et regarde au sol.

Les signalements à la Direction de la Protection au cours des cinq dernières semaines ont été moins nombreux que pour la même période l'an dernier.

Photo : iStock

Après plus d'un mois de confinement, plusieurs organismes québécois qui viennent en aide aux victimes de violence conjugale constatent une diminution des appels à l'aide. Dans la région, les autorités observent la même situation pour les signalements à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ).

Au cours des cinq dernières semaines, soit celles durant lesquelles Québec a demandé aux citoyens de pratiquer l'isolement volontaire, 77 signalements de moins par rapport à la même période l'an dernier ont été faits à la DPJ du Bas-Saint-Laurent.

L'an dernier, pour les semaines de la fin mars et du début avril, 282 signalements avaient été formulés, alors qu'on en compte seulement 205 cette année pour le même laps de temps.

La directrice de la DPJ du Bas-Saint-Laurent, Anne Duret, estime que cette diminution est en partie attribuable au confinement.

Ce sont, les écoles, les garderies, les policiers et même les proches [qui] sont nos signaleurs principaux. [...] C'est sûr que le filet de protection autour des enfants est d'autant plus réduit.

Une citation de Anne Duret, directrice de la Direction de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent

Anne Duret invite les gens à référer ceux qui en ont besoin vers des lignes d'écoute comme la LigneParents ou Tel-jeunes.

Elle demande aussi à ceux qui craignent pour la sécurité d'un enfant à faire un signalement à la DPJ.

LigneParents : 1 800-361-5085

Tel-jeunes : 1 800-263-2266

La directrice de la DPJ régionale ajoute que le contexte actuel augmente plusieurs facteurs de risque liés à la maltraitance des enfants.

Selon elle, la présence de difficultés financières est l'un de ces facteurs.

C'est sûr que la pandémie a des effets collatéraux importants sur les enfants qui sont en contexte de vulnérabilité.

Une citation de AnneDuret, directrice de la Direction de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent

Anne Duret salue l'initiative de la campagne « Soyons bienveillants envers nos enfants » qui nous rappelait que, dans le contexte actuel, il peut y avoir plus de pression ressentie dans certaines familles et qu'il fallait demeurer bienveillant auprès des enfants.

Elle cite en exemple un enseignant qui appelle ses élèves pour garder contact ou des grand-parents qui appellent leurs petits-enfants.

Mme Duret estime que tous les moyens sont bons, même les textos, pour demeurer à l'affût de la situation des enfants de son entourage.

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