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COVID-19 : les dépenses quotidiennes pèsent sur les finances des Canadiens

Un homme devant un étalage d'épicerie.

Un bénévole du Club Lions prépare une commande à domicile pour un aîné.

Photo : Radio-Canada / Isabelle Larose

Radio-Canada

Alors que les prévisions de la santé publique se font plus optimistes en Ontario, près du tiers des Canadiens affirment avoir de la difficulté à payer le loyer et l’épicerie depuis le début du confinement. À Ottawa, le gouvernement Trudeau tente toujours de s’entendre avec l’opposition sur la poursuite des travaux parlementaires. Voici ce que vous devez retenir aujourd'hui.

De plus en plus de Canadiens ont de la difficulté à joindre les deux bouts après plus d’un mois de confinement. Selon une enquête de Statistique Canada, payer le loyer ou faire l'épicerie a été plus difficile que d'habitude pour près du tiers des Canadiens à la fin du mois de mars.

Parmi les 4600 personnes sondées par Statistique Canada, 29 % ont déclaré avoir subi des répercussions modérées ou majeures sur leur capacité à respecter leurs obligations financières ou à satisfaire leurs besoins essentiels au cours de la semaine du 22 au 28 mars, en raison de la pandémie.

Plus du tiers des travailleurs canadiens (34,5 %) ont aussi affirmé qu'ils craignaient de perdre leur emploi ou leur principale source de revenus provenant d'un travail autonome au cours du mois d'avril.

La situation s'annonce meilleure que prévu en Ontario

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

Selon de nouveaux modèles élaborés par les experts de la santé publique ontarienne, la propagation du coronavirus aurait atteint son sommet plus tôt que prévu dans la province. Selon ces prévisions, l'évolution de l'épidémie se rapprocherait davantage du scénario qui a été observé en Corée du Sud et considéré à ce jour comme l'un des plus optimistes. Par contre, le niveau de propagation de la maladie dans les centres pour personnes âgées préoccupe toujours les experts ontariens qui projettent maintenant environ 20 000 cas de COVID-19 pour cette vague de la pandémie. Les modèles présentés au début d'avril prévoyaient de 80 000 à 300 000 cas d'ici la fin d'avril, selon la gravité des scénarios.

Entente sur la poursuite des travaux à Ottawa

Les partis fédéraux se sont entendus en après-midi pour siéger en personne seulement une fois par semaine afin de respecter les directives de distanciation en temps de pandémie. Les travaux ont été levés le 13 mars dernier, mais ils avaient dû reprendre en Chambre lundi matin, avec seulement 32 députés présents, faute de consensus sur la fréquence des périodes de questions.

Dès la semaine prochaine, les députés de la Chambre des communes siégeront donc en personne tous les mercredis, et ce, jusqu'au 25 mai. Des séances de travail virtuelles auront aussi lieu les mardis et les jeudis.

La situation dans les CHSLD toujours problématique

Le gouvernement du Québec change de stratégie pour contrer la propagation du coronavirus et soigner les malades dans les centres de soins pour personnes âgées. Une partie des effectifs des hôpitaux sera désormais déployée dans les CHSLD pour venir en aide au personnel de ces établissements, qui est souvent dépassé par les événements.

En dépit des renforts médicaux et du déploiement de militaires dans les centres de soins de longue durée, la pénurie de personnel prive toujours de nombreux patients des soins de base auxquels ils ont droit, en plus de faire obstacle aux soins qu'il faut prodiguer à tous ceux et celles qui sont aux prises avec la COVID-19.

Il manque toujours plus de 2000 travailleurs dans les CHSLD du Québec, selon le premier ministre François Legault.

Province la plus touchée par la COVID-19 au Canada, le Québec comptait 962 nouveaux cas d'infection lundi pour un total de 19 319 cas et 62 nouveaux décès, ce qui porte à 939 morts le bilan québécois.

Le baril de pétrole canadien se vend moins que 0 $

Le prix du baril de pétrole canadien, le Western Canadian Select (WCS), s'échange maintenant sous la barre de 0 $, a annoncé le premier ministre de l'Alberta, Jason Kenney. La baisse dramatique de la demande de pétrole dans le monde en raison de la pandémie de COVID-19 frappe l'industrie pétrolière canadienne de plein fouet.

Comme la consommation de pétrole a considérablement chuté ces dernières semaines et que la production s'est quant à elle poursuivie, les installations de stockage sont presque complètement remplies dans le monde, notamment aux États-Unis. Ce qui touche encore plus la valeur du baril de pétrole canadien. Concrètement, des producteurs pétroliers du Canada et des États-Unis doivent maintenant payer des acheteurs pour qu’ils prennent leurs produits afin de désengorger le système et éviter de devoir arrêter des opérations d'extraction, ce qui leur coûterait encore plus cher à court terme.

Bilan

On recense actuellement 36 831 cas confirmés et probables de COVID-19 au Canada, et 1762 personnes mortes de la maladie.

Plus de 12 599 personnes sont quant à elles considérées comme rétablies au pays.

Après le Québec (19 319 cas) et l'Ontario (11 184 cas), l'Alberta (2908 cas) et la Colombie-Britannique (1699 cas) sont les provinces les plus touchées au pays.


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