Un frigo virtuel pour venir en aide aux familles de Métis-sur-Mer

Le Café sur mer à Métis-sur-mer, en temps de pandémie.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
À Métis-sur-mer, un frigo virtuel, financé par les résidents permanents et les estivants, permet d'apaiser les soucis financiers des travailleurs qui ont moins de revenus en raison de la crise sanitaire.
La vitalité économique des petites communautés balnéaires comme Métis-sur-Mer est compromise, alors qu'on ignore si les propriétaires des grandes villas et des chalets aux abords du Saint-Laurent pourront réintégrer leur résidence cet été.
C’est sûr qu’il y en a beaucoup qui travaillent l’été, qui font faire leurs revenus pas mal pour le restant de l’année pendant l’été : il y a beaucoup d’insécurité financière
, explique Stéphanie Pépin, présidente du Centre local de développement de Métis-sur-Mer.
C'est le Centre local de développement qui a mis sur pied cette initiative de frigo virtuel qui, tout en évitant tout risque de contamination, vient donner un coup de main aux personnes qui sont plongées dans l’incertitude pour les mois à venir.
Tous les mercredis, les pompiers et les membres de la garde côtière auxiliaire recueillent donc des denrées au centre communautaire.
La cueillette est organisée sur trois heures, et de façon à respecter la distanciation physique.
Quand on prépare les paniers, on porte des masques, on porte des gants et une personne est toujours à l’intérieur pour préparer
, commente Stéphanie Pépin.
Les aliments sont ensuite nettoyés et distribués par les services incendie, après un délai de 48 heures. La distribution des denrées respecte la confidentialité des usagers.
L’aide de tous est bienvenue
Le Centre local de développement de Métis-sur-Mer accepte les dons en argent des résidents permanents ainsi que des résidents d’été pour permettre la distribution des denrées périssables.
« Même s’ils ne peuvent possiblement être avec nous cet été, ils peuvent quand même être avec nous en esprit. »
La mairesse de Métis-sur-Mer, Carolle-Anne Dubé, ne ferme pas la porte aux résidents d'été, mais souhaite que des précautions soient prises.
Oui, je voudrais qu’ils soient ici. Si jamais les frontières rouvrent, je demanderais le protection de la SQ : il faut absolument que ces gens-là soient en confinement 14 jours minimum.
Environ 58 % des résidents permanents sont âgés de 50 ans et plus à Métis-sur-Mer. La municipalité compte 540 résidents permanents. L’été, le nombre de résidents peut parfois doubler.
Avec les informations d’Isabelle Damphousse