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Une coalition veut plus de garderies à 8,35 $ pour les familles en difficulté

Des enfants jouent avec des jouets.

Selon Marie-Claude Collin, le gouvernement devrait penser à convertir des places non subventionnées en places subventionnées au lieu de créer de nouvelles places.

Photo : Radio-Canada / Ivanoh Demers

Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Coalition des garderies privées non subventionnées du Québec propose au gouvernement de convertir rapidement de nouvelles places en garderie subventionnée pour aider les familles qui feront face à des difficultés financières, même après la crise.

Selon sa présidente, Marie-Claude Collin, c’est une bonne occasion d’utiliser les infrastructures déjà présentes dans le réseau des garderies du Québec pour offrir des places subventionnées à un plus grand nombre de parents.

Il faudrait que des garderies non subventionnées deviennent des centres de la petite enfance ou des garderies subventionnées, plutôt que de construire de nouveaux CPE, affirme-t-elle.

Marie-Claude Collin.

Marie-Claude Collin, présidente de la Coalition des garderies privées non subventionnées du Québec (photo : archives)

Photo : Radio-Canada

Projet-pilote

Avant le début de l’urgence sanitaire et la fermeture des écoles et des garderies, le 14 mars, le ministère de la Famille travaillait déjà sur un projet pilote afin d’offrir 3500 nouvelles places subventionnées aux parents d’ici 2 ans.

Il faut augmenter ce nombre, souligne la présidente de la Coalition. Une fois que le Québec va rouvrir, il va falloir des places à taux fixes à 8,35 $ par jour pour les parents.

Mme Collin fait valoir que plusieurs Québécois ont perdu leur emploi depuis le mois de mars et que ce ne sont pas tous les parents qui en trouveront un rapidement par la suite. Il faut les aider avec des places abordables, croit-elle.

Elle précise que dans les grands centres comme Québec et Montréal, il n’est pas nécessaire de construire de nouvelles infrastructures, que la conversion de places est suffisante.

Par contre, elle admet que, dans les milieux éloignés, il est possible que le gouvernement doive investir dans la construction de nouveaux CPE pour répondre à la demande.

Se concentrer sur la crise

En entrevue mardi après-midi, le ministre de la Famille, Mathieu Lacombe, a assuré que tous les différents milieux de garde du Québec seront inclus dans les discussions pour relancer le réseau après la crise.

Pour le moment, toute mon énergie, toutes nos énergies sont dans l’accompagnement des familles pendant la crise, notamment avec les services de garde d’urgence pour les travailleurs de la santé, dit-il.

Intérieur de la garderie Bimbo.

Les garderies non subventionnées ont accueilli des enfants durant deux semaines après le début de la crise. Elles sont maintenant fermées.

Photo :  Rachel Landry / Courtoisie

M. Lacombe rappelle que les milieux non subventionnés reçoivent de l’aide financière pour payer leurs frais fixes durant toute la période de crise.

« La question du nombre de places subventionnées, on pourra se la poser après la crise. Mais, ce n’est pas sur ma table en ce moment. »

— Une citation de  Mathieu Lacombe, ministre de la Famille

Par courriel, le porte-parole de l’Association des garderies non subventionnées en installation estime pour sa part que ce n’est pas le bon moment pour parler de cet enjeu.

Même si nous demeurons évidemment en faveur d’une conversion des garderies non subventionnées en services subventionnés et d’un accès plus équitable de tous les parents du Québec envers la garderie de leur choix pour leur enfant, c’est le moment d’être solidaires du gouvernement et de le soutenir dans ses objectifs de santé publique en période de crise, écrit Hugues Mousseau.

Il y a 60 000 places en garderie non subventionnée dans la province, selon la Coalition des garderies privées non subventionnées du Québec.

Avec la collaboration de David Rémillard et Jean-François Nadeau

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