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La police de Québec utilisera la géolocalisation pour faire respecter le confinement

Des policiers parlent à une personne qui porte un masque dans Limoilou, le vendredi 20 mars 2020.

La personne en question a été interpellée dans Limoilou vers 14 h. Elle était potentiellement contagieuse, se promenait librement et ne respectait pas le confinement obligatoire.

Photo : Steve Jolicoeur

La police de Québec n’hésitera pas à avoir recours à la géolocalisation pour appréhender une personne qui refuse de se placer en isolement pendant la pandémie de COVID-19. Impossible cependant de savoir si les policiers ont utilisé ce moyen jusqu’à présent.

« La géolocalisation, comme plusieurs moyens d’enquête, est tout à fait à notre disposition », confirme le directeur du Service de police de la Ville de Québec (SPVQ), Robert Pigeon.

Le mois dernier, une personne atteinte de la COVID-19 qui refusait de suivre les consignes de confinement de la Direction de santé publique a été interpellée par les policiers dans le secteur Limoilou.

A-t-elle été géolocalisée grâce aux données de son téléphone cellulaire? Robert Pigeon refuse de le préciser.

Les moyens d’enquête que nous utilisons appartiennent au Service de police.

Une citation de Robert Pigeon, directeur du Service de police de la Ville de Québec
Robert Pigeon en conférence de presse.

Robert Pigeon précise que la géolocalisation fait partie des outils à la disposition des policiers de Québec.

Photo : Radio-Canada

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

900 interventions

Depuis le début de la crise, les policiers de Québec sont intervenus à environ 900 reprises auprès de citoyens qui ne respectaient pas les règles de distanciation ou la consigne d’éviter les attroupements.

Du nombre, une vingtaine de cas pourraient faire l’objet d’une contravention variant entre 1000 $ et 6000 $.

Le chef Pigeon assure que les policiers de Québec seront de plus en plus sévères avec les personnes qui refusent de se conformer aux consignes gouvernementales.

« Il faut s’attendre à ce que le décret soit appliqué avec beaucoup plus de vigueur », a-t-il promis.

Chaque jour, une centaine d’appels de délation sont acheminés au service de police, qui déploie ensuite ses membres selon la gravité des infractions.  

Le déménagement des patrouilleurs reportés?

Le SPVQ étudie par ailleurs actuellement la pertinence de repousser le déménagement des patrouilleurs des postes de La Haute-Saint-Charles et de Charlesbourg à la centrale Victoria.

La mesure fait partie du vaste de plan de réorganisation des effectifs policiers et doit entrer en vigueur d’ici le 17 mai.

Robert Pigeon précise que les breffages de début de journée ont été annulés et les patrouilleurs reçoivent dorénavant leur affectation à même leur autopatrouille afin de limiter les risques de contagion.

Une décision sera prise prochainement en collaboration avec la Fraternité des policiers pour déterminer si la centralisation des effectifs doit aller de l’avant dans un contexte de pandémie.

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