Air Canada suspend d’autres vols intérieurs en Atlantique

Air Canada suspend d'autres vols dans trois provinces de l'Atlantique à compter du 2 avril.
Photo : CBC
Plusieurs vols du transporteur Air Canada prévus dans les provinces de l’Atlantique en avril s’ajoutent à la liste de ceux qui sont suspendus à cause de la COVID-19.
Les liaisons suivantes sont suspendues du 2 au 30 avril :
- Halifax-Sydney
- Moncton-Montréal
- Saint-Jean (NB)-Montréal
- Saint-Jean (TNL)-Goose Bay
Air Canada avait déjà annoncé ces dernières semaines la suspension des liaisons suivantes, également jusqu’au 30 avril :
- Bathurst-Montréal
- Charlottetown-Toronto
- Fredericton-Ottawa
- Fredericton-Toronto
- Halifax-Boston
- Halifax-Deer Lake
- Halifax-Gander
- Halifax-Goose Bay
- Halifax-Ottawa
- Moncton-Ottawa
- Moncton-Toronto
- Saint-Jean (TNL)-Toronto
- Sydney-Toronto
Les vols entre Halifax et les destinations soleil Cancún, Cayo Coco et Punta Cana sont toujours suspendus jusqu’au 30 avril, ainsi que les vols à destination d'Orlando, de Tampa et de Boston, aux États-Unis.
Les gens prennent moins l’avion en ce moment, alors il est difficile pour les transporteurs aériens de maintenir leurs services dans les petits aéroports
, explique le directeur du développement commercial de l’aéroport de Saint-Jean, au Nouveau-Brunswick, Jacques Fournier.
M. Fournier dit avoir vu ces derniers jours des liaisons d’Air Canada entre Saint-Jean et Halifax qui ne comptaient qu’un ou deux passagers. Il s’attend à ce que le transporteur évalue bientôt ces vols.
L’aéroport de Saint-Jean ne va pas fermer, mais il risque de mettre à pied des travailleurs si la situation dure quelques mois de plus, ajoute M. Fournier.
L’aéroport international de Fredericton estime perdre 70 % de ses revenus dans le contexte des vols suspendus et de la réduction du nombre de voyageurs, explique la présidente-directrice générale, Johanne Gallant. L’aéroport a dû réduire ses dépenses et reporter des projets d’infrastructures, dit-elle.
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L’autorité aéroportuaire de Fredericton demande l’aide du gouvernement fédéral, ajoute Johanne Gallant. Elle explique que les coûts de la sécurité des installations et de l'entretien des pistes, par exemple, restent inchangés alors que le nombre de vols et les revenus diminuent.
Avec des renseignements de Hadeel Ibrahim, de CBC