Appel aux témoins pour documenter les échouages de mammifères marins

Un béluga dans un état de décomposition avancée au moment de sa découverte (archives)
Photo : Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Réseau québécois d’urgences pour les mammifères marins suspend ses interventions jusqu’à nouvel ordre auprès des mammifères marins morts ou en difficulté.
Dans une lettre envoyée à ses bénévoles, le réseau explique vouloir respecter les consignes en vigueur concernant la COVID-19.
Le centre d’appels du Réseau maintient tout de même ses activités 7 jours sur 7, 24 heures sur 24. Dans le cas d'une situation qui pourrait impliquer la sécurité civile, les autorités les plus compétentes seront avisées.
Le rôle clé des témoins
Le coordonnateur du Réseau, Robert Michaud, explique que cette décision aura un impact sur la qualité des données scientifiques, mais que, dans le contexte actuel, la priorité doit aller à la sécurité des personnes.
C'est des données qui sont recueillies depuis 35 ans de façon ininterrompue, alors c'est un peu la mort dans l'âme que l'on prend la décision
, affirme M. Michaud.
On s'en remet aux témoins. Il y a des gens qui se promènent et qui nous envoient des informations.
Robert Michaud donne l’exemple d’un cas qui a eu lieu à Sainte-Luce en fin de semaine. Un petit rorqual s'est échoué. Sa carcasse était en très mauvaise condition, mais il a été possible, grâce à un témoin, de recueillir des informations minimales sur cet incident.
Le centre d’appels du Réseau demeure ouvert pour enregistrer des signalements que pourraient lui communiquer des citoyens sur des échouages de mammifères marins.
Avec les informations de Denis Leduc