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Des étudiants québécois réclament la fin immédiate de la session

Un étudiant assis à une table travaille sur son ordinateur.

Les étudiants demandent l'intervention du ministre Jean-François Roberge.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Plus de 1000 étudiants québécois demandent carrément la fin de la session dans les cégeps et les universités. Ils ont expédié une lettre au ministre de l'Éducation pour réclamer son intervention.

Ils souhaitent qu'on accorde les crédits et la mention succès aux étudiants qui ont réussi jusqu’à maintenant, et qu’on permette l’abandon des cours à ceux qui sont en situation d’échec.

La lettre est signée par 1021 étudiants et étudiantes provenant de plusieurs cégeps et universités dans la métropole et dans les régions du Québec. 

« Par solidarité à l’ensemble de la communauté collégiale et universitaire, nous vous demandons d’intervenir et de faire imposer la ligne adoptée par l’Université du Québec à Rimouski. »

— Une citation de  Extrait de la lettre expédiée au ministre
Notre dossier COVID-19 : ce qu'il faut savoir

Cette demande vise à contrer les nombreux cas d’inégalité et à protéger les étudiants plus vulnérables. Les signataires jugent que la situation actuelle liée au coronavirus est une cause de stress importante pour toute la communauté étudiante, qui doit s’ajuster aux nouvelles mesures jour après jour.

La lettre cite l'exemple de l'UQAC qui a décidé de reprendre les cours à distance après avoir annoncé une pause. Comme cause d’anxiété, on mentionne les mises à pied, les pertes de revenus, les avis d'expulsion de logement, les enfants à la maison, l'aide aux proches et l'accès difficile à Internet.

Le ministre laisse peu d'espoir

En entrevue au journal Le Devoir, le ministre Jean-François Roberge exhorte le milieu scolaire à ne pas abandonner. Il affirme comprendre les difficultés de certains étudiants, mais il croit que la majorité est contente que la session recommence. Il affirme que l'abandon de la session n'est pas dans la mission du réseau.


Consultez la lettre expédiée par le groupe d'étudiants :

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