Non, profiter des centres de ski fermés n'est pas une bonne idée
Les centres de ski fermés ne sont pas des lieux publics.

Le centre de ski Mont-Béchervaise est fermé en raison de la pandémie de la COVID-19.
Photo : Radio-Canada / Martin Toulgoat
L'Association des stations de ski du Québec rappelle qu'il est strictement interdit de fréquenter les centres de ski fermés en raison de la pandémie de la COVID-19, que ce soit en hors-piste, en luge ou en raquette.
Dimanche, les centres de ski de la province ont fermé leurs portes conformément aux mesures annoncées par le gouvernement du Québec pour lutter contre la propagation du coronavirus.
À partir du moment où ils ont été fermés, les centres de ski ne sont plus des lieux publics, précise l'Association des stations de ski du Québec.
Or, de nombreux utilisateurs font fi de l'interdiction.
Au centre de ski Mont-Béchervaise, à Gaspé, jusqu'à une cinquantaine de personnes ont été observées sur les pistes mercredi.
On a des personnes qui viennent faire du ski, de la luge, de la traîne sauvage dans les pentes
, déplore le directeur de la station, Simon Tessier.
Il explique que la présence de machinerie lourde et l'absence de certains dispositifs de sécurité rendent les pistes dangereuses pendant la fermeture du centre.
C'est pas pour casser le fun, c'est vraiment parce que c'est dangereux.
C'est dangereux parce qu'il ne peut pas y avoir de secours. On n'a pas la patrouille qui est présente, personne n'est là pour assurer les premiers soins si quelqu'un se blesse. De plus, on a de la maintenance sur les pentes, de la machinerie, des véhicules qui se promènent
, indique M. Tessier.
Sur les tours, on n'a pas le choix d'enlever des coussins pour faire des réparations, et sans ces coussins, un accident tragique peut survenir
, prévient-il.
Les employés du centre de ski ont tenté d'avertir les gens qui se présentaient mercredi, et un avertissement a été diffusé sur les réseaux sociaux de la station.
On est en fermeture complète. L'accès au chalet, les pistes de ski, de tube, les sentiers de raquette, pour nous c'est terminé temporairement. Ça devient un lieu privé
, insiste M. Tessier.
Ailleurs dans la province, certains centres de ski ont même dû embaucher des agents de sécurité pour avertir les utilisateurs récalcitrants.
Avec les informations de Martin Toulgoat