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Les travailleurs étrangers pourront venir au Canada : soupir de soulagement en Gaspésie

Les travailleurs temporaires étrangers pourront répondre aux besoins de la Gaspésie.

Une femme et deux hommes remplissent des paniers de fraises, accroupis près des plants.

Des travailleurs étrangers dans un champ de fraises du Québec. (archives)

Photo : Radio-Canada

Malgré la fermeture des frontières annoncée par Ottawa, les travailleurs temporaires étrangers pourront répondre aux besoins des usines de transformation des produits marins et des entreprises agricoles de la Gaspésie.

La nouvelle a été confirmée lors du point de presse du premier ministre du Québec, François Legault.

Le ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile, Bill Blair, indique que les travailleurs sous visa et les travailleurs temporaires étrangers pourront entrer au pays à la condition de respecter une période d’isolation de 14 jours.

Selon François Legault, des discussions sont toujours en cours entre Québec et Ottawa sur les modalités entourant la venue de ces travailleurs dans un contexte de pandémie.

En Gaspésie, où ces travailleurs sont employés dans les champs, mais aussi dans les usines de transformation de produits marins, la nouvelle est accueillie avec satisfaction par le président de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), Bill Sheehan.

Un groupe de travailleurs devant l'entrée des employés de l'usine E. Gagnon et fils de Sainte-Thérèse-de-Gaspé.

Un groupe de travailleurs étrangers dans une usine de la Gaspésie (archives)

Photo : Radio-Canada

COVID-19 : tout sur la pandémie

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Une représentation du coronavirus.

Environ 250 travailleurs étrangers temporaires étaient attendus dans les usines de transformation des produits marins du Québec.

Vice-président de E. Gagnon et Fils, Bill Sheehan avait lui-même prévu embaucher une trentaine de travailleurs temporaires étrangers pour la saison qui débute le 1er avril. La saison devrait être retardée un peu, mais en théorie, on devrait avoir accès aux travailleurs pour la période de pointe, évalue Bill Sheenan.

C’est aussi une excellente nouvelle pour Pierre Bourdages, copropriétaire de la Ferme Bourdages Traditions à Saint-Siméon en Gaspésie. Quelque 40 travailleurs étaient attendus pour la cueillette des fraises en juillet prochain. Je pense que nos gouvernements présentement travaillent très fort pour essayer de trouver des solutions en collaboration avec l’UPA et notre association de producteur de fraises et de framboises et des associations de producteurs maraîchers.

L'entreprise familiale peut embaucher jusqu'à 70 personnes en haute-saison.

L'entreprise familiale peut embaucher jusqu'à 70 personnes en haute-saison.

Photo : Radio-Canada / Jean-François Deschênes

Plusieurs des travailleurs étrangers embauchés par M. Bourdages sont des employés qui reviennent à la ferme, année après année.

Édith Roussel, copropriétaire des Plantations de la baie de Carleton-sur-Mer se dit aussi très contente du dénouement. L’an dernier, la PME avait eu recours à deux travailleurs mexicains.

Cette année, l’entreprise, en croissance, avait prévu employer 12 travailleurs temporaires étrangers de la mi-mai jusqu’au début décembre. Nos deux travailleurs qui vont revenir, raconte Mme Roussel, on a communiqué avec eux. On les a tenus au courant. C’est un soulagement pour nous et pour eux.

Mesures de prévention contre la COVID-19

Tous les travailleurs étrangers devront se soumettre à différentes mesures afin d’éviter la propagation de la COVID-19.

Selon M. Bourdages, des contrôles auront lieu au départ et à l’arrivée des travailleurs. Ces derniers seront conduits directement à l’entreprise qui les embauche et devront se soumettre à une période de 14 jours de confinement. Les entreprises seront responsables du respect des mesures imposées.

Comme le souligne Bill Sheenan, tout le monde va prendre les précautions nécessaires, personne n’a envie de contaminer son usine ou sa communauté.

Lors de son annonce, le ministre Blair a prévenu qu’il était possible que tous les travailleurs ciblés ne puissent entrer au pays.

Les entreprises comme celles de M. Bourdages espèrent donc que les travailleurs locaux répondront aussi à leurs offres d’emploi.

Avec la collaboration de Bruno Lelièvre

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