Un vaccin contre la COVID-19 déjà en première phase de tests

Les chercheurs de l’Organisme de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses - Centre international de recherche sur les vaccins (VIDO-Intervac) à l’Université de la Saskatchewan. De gauche à droite : Darryl Falzarano, Swarali Kulkarni, Yurij Popowych, Jocelyne Lew and Yao Lu.
Photo : Radio-Canada / Bonnie Allen / CBC
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Un vaccin conçu par une équipe de chercheurs de l'Université de la Saskatchewan contre le SRAS-CoV-2 est en phase de test sur des animaux.
Darryl Falzarano est à la tête de l’équipe de douze chercheurs de partout au pays qui travaille sur ce projet au sein de l’Organisme de recherche sur les vaccins et les maladies infectieuses — Centre international de recherche sur les vaccins (VIDO-Intervac) à l’Université de la Saskatchewan.
Il confirme que leurs expériences avancent bien.
Un vaccin a déjà été créé et formulé. Des animaux, des furets, ont été immunisés la semaine dernière avec deux formules différentes du vaccin.
L’équipe tente ses expériences avec des furets, car l’animal avait montré des réactions immunitaires humaines lors de l’épidémie du SRAS en 2002 et 2003.
Darryl Falzarano anticipe par ailleurs qu’un véritable vaccin pourrait être offert d'ici 12 à 18 mois.

Danny Falzarano est à la tête d'une équipe de douze chercheurs basés à l'Université de la Saskatchewan qui tente de formuler un vaccin contre le nouveau coronavirus.
Photo : Radio-Canada / Bonnie Allen / CBC
L’équipe a pu entamer ces tests grâce à une bourse de près de 1 million de dollars sur deux ans du gouvernement fédéral. Néanmoins, le processus entre la phase des tests sur des animaux et celui des tests cliniques sur les humains est long.
Selon le chercheur, il faudra attendre jusqu'à la mi-avril pour avoir une réponse certaine de l'efficacité de leur vaccin sur les animaux. L’équipe veut entre autres s’assurer que les furets qui ont reçu ces formules ne développent pas d’effets secondaires.
Nous espérons que ce vaccin montre que les animaux sont protégés et qu'il fonctionne comme prévu. Nous espérons également que sa protection est suffisante et qu’il n’a pas d’effets délétères
, explique Darryl Falzarano.
Par la suite, l’équipe va procéder à d’autres tests sur des animaux avant de créer une formule selon les bonnes pratiques de fabrication d’un vaccin destiné à des tests sur les humains.
D’ici là, il conseille à tous les Canadiens de suivre les conseils des gouvernements afin de ralentir la propagation du virus au pays.