Début de l’enquête préliminaire du propriétaire du zoo de Saint-Édouard

Le propriétaire du Zoo de Saint-Édouard-de-Maskinongé, Normand Trahan, avec un bébé lion blanc.
Photo : Radio-Canada / Josée Ducharme
L’enquête préliminaire de Normand Trahan, le propriétaire du zoo de Saint-Édouard accusé de cruauté et de négligence envers des animaux, s’est amorcée jeudi au palais de Justice de Trois-Rivières.
La première témoin a été la vétérinaire et professeure à la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal à Saint-Hyacinthe, Marion Desmarchelier.
Une ordonnance de non-publication a toutefois été émise pour empêcher la divulgation du contenu des témoignages jusqu’à la tenue du procès.
Une requête en stérilisation reportée
Le tribunal devait aussi trancher sur une requête en stérilisation de 64 des animaux saisis et confiés à la SPCA Montréal depuis la perquisition en mai 2019.
Les parties ont toutefois convenu que cette requête, tout comme une requête pour obtenir une ordonnance de prise en charge déposée par l’avocat de Normand Trahan qui souhaite récupérer ses animaux, seront traités à la fin de l’enquête préliminaire, qui doit durer quatre jours.
En janvier, Normand Trahan a appris qu’une quinzaine de ses animaux sont morts, se sont échappés ou disparus, dont un lion, depuis le 21 mai 2019.
L’avocat du DPCP quant à lui affirme que le nombre d’animaux saisi est passé de 217 à 250 pendant cette période dont de la stérilisation est nécessaire pour contrôler les naissances.
Accusé de cruauté et de négligence envers les animaux
Norman Trahan est le premier propriétaire de zoo au Canada à faire face à des accusations criminelles de cruauté et de négligence envers les animaux.
La SPCA Montréal, qui a mené l’enquête et les perquisitions au zoo de Saint-Édouard-de-Maskinongé, allègue que les conditions de garde étaient inadéquates, que des animaux n’avaient pas accès à de l’eau ou de la nourriture, que les installations étaient délabrées et que plusieurs animaux semblaient avoir besoin de soins vétérinaires.
Avec les informations d’Amélie Desmarais