Les passionnés de robotique montrent leur savoir-faire à l’Université de Sherbrooke

L'Université de Sherbrooke a été l'hôte d'une compétition de robotique First Québec.
Photo : Radio-Canada / Jean Arel
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La finale de la compétition provinciale de robotique First s’est déroulée samedi après-midi au Centre sportif de l’Université de Sherbrooke. Des centaines d’adolescents de partout à travers la planète se sont affrontés pour avoir la chance de présenter leur prototype aux championnats mondiaux.
28 équipes, dont certaines venant du Brésil et du Mexique, ont participé au défi. Les jeunes de 14 à 18 ans ont tenté de réaliser différentes épreuves avec le robot qu’ils ont conçu en équipe.
C’est trois robots contre trois robots qui compétitionnent en équipe. Il y a d’abord 15 secondes où les robots sont complètement autonomes et doivent lancer des ballons [...] Ensuite les opérateurs embarquent : ils prennent le contrôle du robot et doivent ramasser des ballons et les lancer dans les bons endroits. Ils doivent aussi positionner une roulette en fonction de certaines couleurs
, a expliqué l’un des organisateurs de l’évènement, François Michaud.

Des centaines de jeunes ont participé à la compétition
Photo : Radio-Canada / Daniel Mailloux
Dans les 30 dernières secondes, les trois robots doivent aller s’accrocher sur une tringle et se maintenir en équilibre. C’est l’équivalent d’un pendule, il faut qu’ils soient capables de s’accrocher de façon coordonnée pour ultimement arriver à un équilibre. C’est extrêmement difficile considérant que les robots n’ont pas tous la même forme, le même poids et les mêmes capacités
, a ajouté François Michaud.
Parmi les compétiteurs : quatre écoles de Sherbrooke, une de Magog et une autre de Cowansville. J’adore l’esprit de famille de l’équipe. Je passe quasiment plus de temps à l’école qu’à la maison durant les semaines de construction [du robot]. On apprend beaucoup
, a partagé Xavier Lefebvre du Séminaire de Sherbrooke.
Dès qu’on est dans les séries, c’est comme au hockey, on a des chances de gagner!
Du talent à revendre
Les participants ont passé des mois à créer, programmer et manoeuvrer leurs robots. C’est la beauté derrière toute cette démarche. Ce sont des jeunes qui font ça en activités pour la plupart parascolaires et ils travaillent avec des vrais instruments qu’on utilise dans l’industrie
, s'est réjoui M. Michaud.
J’ai amélioré mon leadership, ma communication et ma persévérance, a confié Xavier Lefebvre. C’est sûr qu’il y a des moments où j’avais le goût de lâcher, mais c’est de continuer et de travailler fort.
Tous espèrent se qualifier pour les championnats du monde à Détroit. Au-delà des prix, François Michaud espère que l’évènement va encourager les participants à se tourner vers une carrière dans les sciences. Il ne manque vraiment pas d’emplois en science et en technologie
, a affirmé celui qui est également professeur de génie à l’Université de Sherbrooke.
Pas besoin de beaucoup de persuasion pour convaincre Xavier Lefebvre de poursuivre une carrière dans le domaine. J’aimerais ça me diriger en génie mécanique plus tard à l’Université.
La prochaine étape : convaincre plus de jeunes filles de s’intéresser à la robotique. Ce n’est pas parce qu'on est un homme ou une femme qu'on ne peut pas aimer les mêmes choses. Il faudrait avoir beaucoup plus de femmes
, a indiqué Noémie Dupont du Salésien.