Le travail d’une bédéiste de Gatineau rayonne sur le site de l’ONF
Les bédéistes derrière La liste des choses qui existent récidivent avec une websérie du même nom, tout aussi déjantée que leur bande dessinée parue en 2013.

La bédéiste Iris Boudreau co-réalise la websérie «La liste des choses qui existent», avec Cathon et Francis Papillon.
Photo : ONF/Alex Beausoleil
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Fierté et aboutissement : ces deux mots décrivent bien les sentiments qui habitent la bédéiste d’origine gatinoise Iris Boudreau ces jours-ci.
La bande dessinée La liste des choses qui existent, qu’elle co-signait en 2013 avec son amie Cathon, vient tout juste de se métamorphoser en websérie, maintenant disponible sur le site de l’Office national du film du Canada (ONF) (Nouvelle fenêtre).
« Si on m'avait dit, quand j'étais plus jeune, que j'allais un jour faire un projet avec l'ONF et Télé-Québec, je pense que je n'y aurais pas cru », s'enthousiasme Iris Boudreau, qui a complété son baccalauréat en bande dessinée à l'Université du Québec en Outaouais en 2006, avant de s'installer à Montréal.

«La liste des choses qui existent» est une co-production de La Pastèque et l'ONF, en collaboration avec Télé-Québec.
Photo : ONF
Les planches de leur livre, paru aux Éditions La Pastèque, proposaient de faire connaître l’histoire plus ou moins farfelue d’objets de la vie quotidienne. Le ton y était humoristique, voire absurde.
C'est La Pastèque qui a eu l'idée de transformer la bande dessinée en websérie, au grand bonheur des deux autrices. L'éditeur a ensuite entrepris les démarches nécessaires à la concrétisation du projet.
« Ne croyez pas tout ce qu'on vous dit »
Dans les 13 épisodes actuellement disponibles, on en apprend plus sur l’origine du micro-ondes ou encore de la pomme de terre frite, par exemple.
Les fausses informations côtoient les vraies pendant les deux minutes que dure chaque capsule. Et c'est voulu.
Ça permet de développer le sens critique chez les jeunes et les moins jeunes.
L'illustratrice souhaite que la série, qui vise un large public, pousse les gens à faire leur recherche pour départager le vrai du faux, un peu comme on le ferait pour identifier de fausses nouvelles.
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Avec les informations de Jean-François Chevrier