Coronavirus : des voyages scolaires compromis?

À l'Institut Keranna, 40 élèves doivent partir en voyage scolaire à la mi-mai. La propagation du coronavirus risque de perturber leur départ.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2020 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les directions d'écoles secondaires de la Mauricie surveillent de près la propagation du coronavirus, à l'international.
Au Séminaire Saint-Joseph ou à l’Institut secondaire Keranna, plusieurs dizaines d’élèves doivent partir à l’étranger ces prochaines semaines. Les directions d’écoles se font rassurantes auprès des parents des élèves. Les gens savent que nous suivons la situation de près comme toute autre instance ou voyageur. On a cette responsabilité-là de les informer. On s'en remettra aux consignes de Santé Canada
, assure Julie L’Heureux, directrice générale de l’Institut secondaire Keranna.
Pour l’instant, les départs sont maintenus pour la quarantaine d’élèves de Keranna qui s’envoleront en Grèce à la mi-mai, tout comme pour les élèves du Séminaire Saint-Joseph qui doivent partir au début du mois d'avril.
Répercussions sur les voyages humanitaires
Les écoles ne sont pas les seules à subir les conséquences du coronavirus. Le clown humanitaire Guillaume Vermette a failli voir l’un de ses projets annulés.
On a un projet en Thaïlande auprès des réfugiés birmans qui commence par une tournée de spectacles dans le Sud du pays auprès de touristes pour ramasser des sous. Il n'y en avait pas de touristes, parce que c'était beaucoup des touristes chinois habituellement. Même les gens qui venaient d'autres pays, ils voyageaient moins à cause du virus. Ça été très difficile, on a même eu peur de devoir annuler le projet.
Le projet en question a finalement pu être sauvé grâce à l’aide de la communauté internationale.
Recommandations du CIUSSS
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CIUSSS) de la Mauricie et du Centre-du-Québec recommande de suivre les conseils d’usage comme tousser dans son coude et bien laver ses mains.
Un premier cas probable de coronavirus au Québec a été confirmé par la ministre de la Santé, Danielle McCann.
L'Organisation mondiale de la santé estime que les risques d'une propagation mondiale du coronavirus sont dorénavant très élevés. La maladie touche maintenant une cinquantaine de pays, sur tous les continents.
D’après les informations de Sarah Désilets-Rousseau.